Décès d'un homme à Saint-Hubert : aucune accusation envers les policiers annonce le DPCP
Photo : SPAL |
Les policiers du Service de police de l'agglomération de Longueuil (SPAL) impliqués dans un événement ayant mené à la mort d'un homme le 29 avril 2024, à Saint-Hubert, n'ont pas commis d'infraction criminelle selon le rapport du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI).
Ce jour-là, vers 22h, un citoyen a contacté le 911 concernant un homme désorganisé, son chambreur, qui avait quitté la résidence, craignant pour sa sécurité, indique le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP). À l'arrivée des policiers, l'homme agité s'est mis à ingurgiter soudainement « une grande quantité de matière blanche non identifiée », mais les policiers ont par la suite réussi à le calmer et à le convaincre de retourner à sa résidence.
Selon le citoyen à l'origine de l'appel, les policiers lui ont indiqué qu'ils ne pouvaient pas arrêter l'homme puisqu'il n'est pas interdit de consommer des stupéfiants. Une quinzaine de minutes plus tard, vers 23h, l'homme quittait à nouveau le domicile, cette fois-ci en courant, et c'est vers 23h30 que les événements ont dégénéré, lorsqu'un deuxième citoyen a appellé le 911 pour indiquer que l'homme se trouvait allongé sous son balcon, en état de détresse.
Peu après, plusieurs agents du SPAL sont arrivés sur les lieux, et on essayé de le déplacer et de maîtriser ses convulsions. On lui a administré une dose de naloxone puisqu'on considèrait que son état pourrait être lié à la consommation de stupéfiants. À l'arrivée des ambulances, l'homme est tombé en arrêt cardiorespiratoire, et a été prsx en charge par les paramédics, qui tentaient de le réanimer.
À son arrivée à l'hôpital, des manoeuvres de réanimation ont été tentées, mais son décès a été constaté peu de temps après.
Cela dit, lors de l'autopsie de la victime, le pathologiste a dénoté une fracture du sternum et d'une côte, ainsi que des blessures secondaires au massage cardiaque pratiqué, mais le rapport d'expertise toxicologique a conclu qu'une intoxication à la cocaïne avait causé son décès.
Dans son communiqué, le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) indique que « l'examen du rapport d'enquête préparé par le BEI a été confié à une procureure aux poursuites criminelles et pénales », qui a déterminé que les agents du SPAL n'avaient pas commis de crime. Ceux-ci ont agi conformément à la loi, en essayant de prêter assistance à l'homme, et « n'ont fait aucun usage de l'emploi de la force durant l'intervention ».