Marie-Victorin: Pourquoi la lutte à la pauvreté est au cœur de la campagne ?
La lutte à la pauvreté est au centre de la campagne électorale dans Marie-Victorin, et ce n’est pas un hasard.
Parmi les 10 circonscriptions de la Rive-Sud identifiées par TVRS, Marie-Victorin affichait, en 2011, le revenu moyen annuel avant impôt le plus faible, soit à peine 30 000 $.
À titre de comparaison, le revenu moyen des 10 circonscriptions est d’environ 42 000 $ (sans tenir compte du poids démographique), tandis que la moyenne provinciale est établie à un peu plus de 36 000 $.
Il n’est donc pas surprenant d’entendre les candidats des différents partis mettre l’accent sur la lutte à la pauvreté, bien que les moyens de la combattre varient d’un parti à l’autre.
Une autre donnée importante dans l’équation est la proportion du revenu que les locataires dépensent pour se loger.
À cet égard, Marie-Victorin est légèrement moins avantagée que la moyenne québécoise, et que la moyenne des circonscriptions rive-sudoises.
En effet, 38,1 % des ménages locataires de Marie-Victorin dépensent au moins 30 % de leur revenu pour payer le loyer, contre 36,8 % pour la moyenne québécoise. Dans les circonscriptions de la Rive-Sud, et sans égard au poids démographique, 34,2 % des locataires dépensent plus de 30 % pour se loger.
Clairement, toutefois, une plus grande proportion des citoyens de Marie-Victorin sont touchés par la précarité, car une importante part d’entre eux est locataire.
En effet, environ 66 % des habitants de Marie-Victorin sont locataires, contre environ 38 % pour le Québec.
C’est donc que, comparativement à la moyenne québécoise, les citoyens de Marie-Victorin sacrifient une plus grande portion de leur revenu pour payer le loyer, et qu’une grande partie des habitants de la circonscription sont locataires, et non propriétaires.
Reste à voir, maintenant, quelle solution les électeurs vont privilégier pour lutter contre la pauvreté, qui, sans équivoque, impacte les citoyens de la circonscription.