Trois municipalités saluent l'entente entre Longueuil et DASH-L
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(Photo: TVRS) |
Les municipalités de Saint-Basile-le-Grand, Saint-Bruno-de-Montarville et Sainte-Julie saluent l'annonce faite la semaine dernière de l'entente entre la Ville de Longueuil et DASH-L.
Pour les trois villes, l'interdiction des vols commerciaux de nuit à compter d'avril 2024 est un aspect positif. Or, les villes disent qu'elles vont continuer à suivre le dossier de près en lien avec « des nuisances importantes avérées pour leurs citoyens et l’impact de la circulation sur l’autoroute 30. » Les maires mentionnent notamment que « du travail reste à faire. L’étude acoustique démontre que nos citoyens subissent réellement des nuisances et nous comptons nous assurer que les recommandations qui ont été formulées soient respectées. Le développement de l’aéroport doit se faire de concert avec les municipalités limitrophes. »
Les élus estiment que les actions qu'ils ont posées en s'unissant dans ce dossier ont contribué à l'entente entre la Ville et l'Aéroport. « Nous continuons les discussions à l’aide des recommandations de nos citoyens experts siégeant au comité du corridor aérien et nous sommes résolus à ce que DASH-L implante des mesures afin que le développement des activités de l’aéroport se fasse dans le respect de la qualité de vie de nos citoyens. »
Au printemps 2022, les villes se sont regroupées afin de tenir une consultation en ligne. Ce processus visait à recueillir les commentaires et les préoccupations de la population concernant les futurs développements de l’aéroport pour en faire un mémoire. Les villes ont présenté ce mémoire lors des audiences publiques du mois de mai dernier, tenues par la Ville de Longueuil et le député de Longueuil–Saint-Hubert, Denis Trudel.
En parallèle, une étude acoustique a été menée par les villes de Sainte-Julie et Saint-Bruno-de-Montarville pour quantifier les nuisances subies par les citoyens. Les résultats de l’étude acoustique démontrent d’ailleurs des niveaux au-delà des seuls recommandés par les instances pertinentes. La nuit, le bruit dépasse dans certains cas le seuil de l’OMS et est suffisant pour réveiller quelqu’un qui dort tandis que de jour, le bruit est suffisant pour couvrir la parole dans certains secteurs.