Un plan de lutte contre la pauvreté de 11,8 M$ en Montérégie
La Table de concertation des préfets de la Montérégie (TCPM) a dévoilé mercredi le plan de travail montérégien de lutte contre la pauvre et l’exclusion sociale, comprenant une enveloppe de 11,8 M$.
Rappelons que ce plan de travail s’inscrit dans la mesure 11 du Plan d’action gouvernemental pour l’inclusion économique et la participation sociale (PAGIEPS) 2017-2023, intitulée Alliances pour la solidarité. Celle-ci vise à sortir les personnes les plus défavorisées de la pauvreté en favorisant la participation sociale des individus et des familles à faible revenu et la mobilisation des milieux.
La TCPM avait été mandatée par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale afin de déterminer les enjeux prioritaires de lutte contre la pauvreté, les acteurs impliqués et la distribution des sommes allouées par le Fonds québécois d’initiatives sociales (FQIS) pour des initiatives allant jusqu’en 2023.
La Montérégie a donc été divisée en trois territoires : l’ouest, l’est et l’agglomération de Longueuil. L’enveloppe de 11,8 M$ a été répartie en fonction de deux critères : 25 % des sommes sont distribuées aux sous-régions en fonction de leur poids démographique et 75 % de l’enveloppe en fonction de la proportion de la population vivant sous le seuil de faible revenu.
L’ouest de la Montérégie a obtient ainsi 2,6 M$, et a ciblé les priorités suivantes : la sécurité alimentaire, l’habitation, le transport et la réussite éducative et sociale.
La sous-région de l’est de la Montérégie reçoit 3,9 M$, et priorisera les enjeux suivants : l’habitation, la sécurité alimentaire, le soutien à l’action communautaire, la prévention du décrochage scolaire, l’insertion socioprofessionnelle et le transport.
Finalement, l’agglomération de Longueuil a droit à un montant de 4,1 M$, mais n’avait pas encore, à la sortie du plan, établi les enjeux prioritaires, puisque ceux-ci seront définis lors du dépôt du plan d’action, prévu d’ici décembre 2019. Cependant, il aurait été entendu qu’un maximum de deux projets sur l’ensemble du territoire serait priorisé.
La prochaine étape dans la réalisation du plan est la mise en œuvre de démarches de concertations des comités sous régionaux. Un plan d’action sera produit par chacun d’entre eux et des rencontres d’informations seront également organisées pour préciser le processus d’identification des projets, les axes d’intervention privilégiés et les fonds disponibles annuellement.