Normand Brunet suspendu de ses fonctions de président du club de hockey du Collège Français
L’administration du Collège Français de la Ligue de hockey junior AAA du Québec (LHJAAAQ) a annoncé la suspension de son président, Normand Brunet, jeudi soir.
Dans une communication sur ses réseaux sociaux, le propriétaire de l’équipe, Pierre Petroni, a affirmé que la suspension est intervenue dès qu’ils ont eu connaissance des accusations.
L’administration s’est dit sous le choc face aux accusations portées contre M. Brunet.
Rappelons que l’homme de 59 ans est accusé d’agression sexuelle, de contacts sexuels sur un enfant, d’avoir incité un enfant à des contacts sexuels et d’avoir rendu du matériel sexuel accessible à un enfant.
Selon M. Petroni, les agressions alléguées n’auraient pas eu lieu dans un contexte sportif.
Il soutient également que M. Brunet n’avait que des communications occasionnelles avec les joueurs, lors d’activités promotionnelles réalisées en groupe.
Le propriétaire du Collège Français a aussi affirmé qu’ils collaboreront pleinement avec les autorités policières, si le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) en fait la demande.
« Cette situation nous affecte tous et je tiens à vous assurer que nous la prenons très au sérieux. La sécurité et l’intégrité physique et morale des joueurs a toujours été une priorité. Aucun comportement fautif n’a jamais été toléré dans notre organisation. »
Joint par téléphone, le directeur général de l’institution scolaire du Collège Français, Alexandre Bigras, a tenu à mentionner que si l’équipe de hockey est commanditée par l’école, ce ne sont pas ses élèves qui y jouent ni aucun de ses employés qui y travaillent.
Il n’est pas garanti que le Collège Français renouvellera sa commandite avec l’équipe de hockey, mais l’annonce de la suspension permettra au conseil d’administration de se réunir dans les prochaines semaines pour en discuter.
« C’est certain que si M. Brunet n’avait pas été suspendu et retiré de l’équipe, nous aurions annulé notre commandite », a affirmé M. Bigras.
La décision finale sera cependant prise après le procès et dépendra de l’implication de l’équipe dans les événements allégués.
« Ce n’est pas logique ni raisonnable de statuer sur le sujet alors qu’on n’a pas la certitude que ça s’est passé ».