Préservation des collines montérégiennes : création d’un groupe de travail
Le conseil de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) créé un groupe de travail pour préserver les collines montérégiennes et d’Oka. Une initiative proposée par le maire de Saint-Bruno-de-Montarville, Martin Murray.
Ce groupe de travail aura notamment pour mandat d’identifier des mesures pour encadrer l’urbanisation, dont le développement résidentiel, autour des collines du territoire. Tout en prenant compte des caractéristiques du milieu, les suggestions devront respecter les orientations et les objectifs du Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD).
« Avec les changements climatiques qui menacent de plus en plus notre environnement et notre qualité de vie, la nécessité de réfléchir aux meilleurs moyens pour préserver nos espaces verts et encadrer leur développement est plus pressante que jamais, déclare Martin Murray par voie de communiqué. Les collines montérégiennes et d’Oka ont une valeur emblématique, naturelle et patrimoniale inestimable pour la région métropolitaine. Nous avons tout intérêt à les protéger, pour nous, mais surtout pour les générations futures. »
Le mont Saint-Bruno et le mont Saint-Hilaire sont deux collines bien connues des résidents de la Rive-Sud qui abritent de nombreuses espèces animales et végétales, révélant une grande richesse écologique. Elles font partie des quatre collines montérégiennes situées dans le Grand Montréal qui inclut également les monts Royal et Rougemont. En tout, la Montérégie compte neuf collines.
D’ailleurs, le maire de la Ville de Mont-Saint-Hilaire, Yves Corriveau, confie subir « beaucoup de pressions » liées aux projets résidentiels dans le piémont du mont Saint-Hilaire.
« Il est important que cette urbanisation se fasse de façon intelligente et cohérente avec la vision du PMAD — celle de bâtir un Grand Montréal responsable et durable — et de ses objectifs, dont ceux portant sur la protection et la mise en valeur des milieux naturels ainsi que des éléments du paysage et du patrimoine bâti », soutient Yves Corriveau.
Les membres de ce groupe de travail, qui sera constitué dans les prochains mois, seront issus des municipalités, des MRC, de différents organismes concernés, de la société civile ainsi que de la CMM.