1,2M$ octroyés au centre de services intégrés La Traversée à Saint-Lambert
(Photo: images TVRS) |
Le gouvernement du Québec accorde un financement de 1,2M$ sur trois ans, qui permet d'appuyer un centre de services intégrés en violence sexuelle à Saint-Lambert.
L'annonce de cet octroi d'argent de Québec s'est faite lundi, en la présence de plusieurs élus, représentants d'organismes et dignitaires.
Parmi les services qui sont inclus dans cet établissement, on compte ceux de l'organisme La Traversée, qui vient en aide aux personnes victimes de violences sexuelles. Se sont également alliés à cette initiative le CAVAC de la Montérégie, ainsi que le Service de police de l'agglomération de Longueuil, qui ont des locaux dans la maison reconvertie en centre et qui se trouve dans un quartier résidentiel lambertois. Au total, 15 personnes oeuvrent au sein du centre intégré.
À savoir en quoi les sommes investies serviront, la directrice générale de l'organisme, Christine Vilcocq, mentionne en entrevue avec TVRS que « concrètement, ces sommes vont être investies dans l'accompagnement psychosocial, judiciaire et la trajectoire psychothérapeutique des personnes victimes de violences sexuelles de tous âges et de tous genres en Montérégie. » Elle ajoute que 62% des victimes sont adultes, tandis que 38% sont des enfants. « Notre plus jeune personne victime a 2 ans et demi et la plus âgée a 83 ans. »
Pour le ministre de la Justice du Québec, Simon Jolin-Barrette, l'objectif du gouvernement est de déployer « un maximum d'efforts afin de faciliter, autant que possible, le parcours des personnes victimes. Lorsqu'une personne victime de violence sexuelle se sent prête à dénoncer et à demander de l'aide, il faut pouvoir répondre présent. C'est primordial. »
Embauche de personnel
Le financement sera également un moyen de recruter davantage de personnel. « Pour la première année, nous avons deux psychothérapeutes, une coordonnatrice des interventions et une coordonnatrice des opérations parce que ça prend ça pour organiser la trajectoire d'une personne », indique la directrice générale. « En année deux, nous aurons - on le souhaite - deux coordonnatrices des interventions et en tout état de cause trois et quatre psychothérapeutes pour travailler plus particulièrement et mettre l'accent sur le rétablissement. »