100 lb en moins grâce au programme « En forme et en santé, Cœur-Action » du cégep Édouard-Montpetit
COMMUNIQUÉ La vie d’une femme de Longueuil a complètement changé après qu’elle ait décidé de s’attaquer à son problème d’obésité, il y a plus d’un an. Après une opération bariatrique, elle s’est lancée dans l’activité physique qu’elle a rapidement intégrée à son mode de vie grâce au soutien qu’elle reçoit dans le cadre du programme « En forme et en santé, Cœur-Action », offert au Centre sportif du cégep Édouard-Montpetit.
« Aujourd’hui, je ne me vois plus être inactive. Tout va mieux », affirme Caroline Foster, 46 ans.
Cent livres perdues
En février 2018, Caroline Foster pesait 100 livres de plus qu’aujourd’hui. Elle vivait avec un problème d’obésité. Elle a alors décidé de subir une dérivation gastrique qui consiste à réduire le circuit alimentaire en retirant une partie de l’intestin.
« L’opération n’est pas une pilule miracle. C’est un coup de pouce pour perdre du poids, mais ce n’est pas tout. Je savais qu’après la chirurgie, j’allais tout faire pour prendre soin de moi et continuer à perdre du poids. À partir de ce moment, j’ai changé toutes mes habitudes de vie. »
Changer son mode de vie
En effet, l’activité physique et les habitudes alimentaires jouent un rôle primordial dans la perte de poids, soutient le docteur François Chagnon, qui a pratiqué la dérivation gastrique de Caroline Foster à l’hôpital Pierre-Boucher, à Longueuil. « L’obésité est une maladie à vie, affirme-t-il. Les chirurgies bariatriques ont, certes, la capacité de faire perdre du poids, mais, si le patient n’a pas l’énergie de s’occuper de lui et de changer ses habitudes, la chirurgie n’aura pas l’effet escompté. »
Consciente de la nécessité de faire de l’exercice physique, Caroline Foster s’est inscrite au Centre sportif du cégep Édouard-Montpetit, à la suite de son opération, en avril 2018. Elle participe, depuis, au programme « En forme et en santé, Cœur-Action », un programme d’activités physiques supervisé par des intervenants spécialisés en santé physique. Celui-ci est d’ailleurs soutenu par le Dr Chagnon. Son objectif vise à prévenir certaines conditions de santé, comme l’obésité, en aidant les participants à reprendre de saines habitudes de vie.
« Partir de zéro et faire les premiers pas, c’est le plus difficile. Souvent, les gens arrivent à la salle d’entraînement et sont gênés. Ils se questionnent sur ce que les autres vont penser d’eux, explique Geneviève Masson, kinésiologue et membre de l’équipe du programme « En forme et en santé » du Centre sportif du cégep Édouard-Montpetit. Il est important pour nous d’aider ces personnes à trouver la motivation nécessaire pour faire du sport, mais surtout de s’assurer qu’il se sentent bien lorsqu’ils viennent au Centre sportif. »
Retrouver le bonheur de s’entraîner
Geneviève Masson est la kinésiologue qui supervise Caroline Foster lors de ses entraînements. Cette dernière se souvient d’ailleurs de la première fois qu’elle a rencontré la spécialiste. « Je lui ai dit qu’elle ne me ferait pas aimer le gym, raconte-t-elle. Après six mois, je lui ai dit « merci ». Aujourd’hui, grâce à son soutien et à ses conseils, j’adore le sport et j’en mange ! Je fais de la course, de la randonnée pédestre, de l’aquaforme, du kayak et je m’exerce dans plusieurs autres disciplines. »
Caroline Foster s’est également sentie accueillie à bras ouverts lorsqu’elle s’est inscrite dans son groupe du programme « En forme et en santé, Cœur-Action », qui compte une vingtaine de personnes. Cet accueil chaleureux a contribué à sa persévérance. Et, comme le rappelle Geneviève Masson, ce programme n’est pas seulement destiné aux personnes cardiaques ou obèses : tout le monde peut s’y inscrire. « Il n’y a pas de jugement et on s’entraîne dans le plaisir », affirme Caroline Foster.
Une somme d’actions
Aujourd’hui, Caroline Foster se sent bien dans sa peau. Elle a retrouvé l’estime d’elle-même et ce n’est pas seulement parce qu’elle a perdu un nombre de livres impressionnant.
« Le succès d’une remise en forme ne se mesure pas simplement à la perte de poids, explique le Dr Chagnon. Pour une personne comme Caroline Foster, c’est la somme de l’opération, des changements alimentaires, du suivi médical et de la motivation qui occasionne cette belle réussite. Toutefois, il y a des gens qui perdent 40 livres et, soudainement, grâce à l’activité physique, ils ne sont plus diabétiques ou n’ont plus besoin de leur marchette. Ça aussi, c’est un succès en soi ! »
Caroline Foster a d’ailleurs misé sur toutes ces actions pour réussir à vaincre son problème d’obésité. « Ma vie a changé de A à Z et j’en suis très fière », souligne-t-elle.