2 M$ pour un pavillon de cliniques-écoles au cégep Édouard-Montpetit
Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, a annoncé lundi matin une aide financière de 2 M$ pour la mise à l’étude d’un projet de cliniques-écoles au cégep Édouard-Montpetit.
Il s’agit de la construction d’un nouveau pavillon rassemblant toutes les cliniques-écoles du cégep en un même endroit. Selon Jean-François Roberge, l’étude du projet, intitulé Ajout d’espace et réaménagement des cliniques-écoles, devrait être terminée d’ici un à deux ans. M. Roberge a affirmé que les coûts sont estimés à environ 85 M$.
Selon le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, les prestations de soins aux patients pourraient être améliorées grâce à cette initiative, tout comme les soins de proximité envers les patients vulnérables et n’ayant pas de médecin de famille. « C’est vraiment une collaboration unique entre le réseau de l’éducation et de la santé », a-t-il affirmé.
Plus de 800 étudiants et 100 professeurs prennent en charge 6000 usagers annuellement aux cliniques-écoles du cégep pour une variété de soins. Ils offrent notamment des soins dentaires, des soins infirmiers, des consultations avec un médecin et des prélèvements sanguins.
Pour Sylvain Lambert, directeur général du cégep Édouard-Montpetit, le nouveau pavillon servira aussi à améliorer la réussite des étudiants des programmes de santé en leur offrant davantage de stages dans les cliniques-écoles. Il a notamment abordé le programme de soins infirmiers qui « perd beaucoup de joueuses en cours de route ». « […] On s’est dit que, si on leur donnait un petit peu plus de chances d’apprendre dans un environnement contrôlé, en augmentant le nombre d’heures dans les cliniques avant de les envoyer dans le réseau de la santé […] cela pourrait permettre que plus d’étudiantes puissent terminer [le programme]. »
Il a également ajouté qu'il s'agissait aussi d'une occasion pour le cégep de revisiter les programmes dans le domaine de la santé et la façon dont ceux-ci sont offerts, en plus de « faire un virage plus technologique » dans les outils et le fonctionnement de ceux-ci. Finalement, M. Lambert dit espérer attirer davantage de jeunes dans le milieu de la santé.
La députée de Marie-Victorin, Catherine Fournier, s’est réjouie de la nouvelle, un projet qu’elle appuyait depuis longtemps. « En effet, le nouveau pavillon permettra de multiplier le nombre d’heures de soins à la population dans ses nouvelles cliniques ultramodernes, notamment en augmentant le nombre de médecins pour y pratiquer et en augmentant le nombre de stages des étudiants-es en soins infirmiers y prodiguant également des soins. […] Bref, le projet est un modèle d’innovation qui mérite tout notre appui », a expliqué Mme Fournier.