COMMUNIQUÉ - La campagne annuelle des 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes s’est déroulée du 25 novembre au 6 décembre, se concluant avec la commémoration des attentats de Polytechnique commis le 6 décembre 1989, il y a 34 ans. De nombreux acteurs et alliés de la Table de concertation en violence conjugale et violence sexuelle du coin étaient réunis pour l’occasion pour une journée d’échanges sur les violences sexuelles invisibilisées. 
 
Au cours des douze derniers jours, le Centre de femmes s’est mobilisé dans des actions locales et régionales, en plus de parler du thème des 12 jours 2023 Précarités genrées, violences ignorées sur différentes plateformes. Parmi les activités réalisées, notons la distribution de 300 macarons à l’effigie du ruban blanc à des citoyen.ne.s de la MRC Marguerite-d'Youville lors d’activités de sensibilisation à Varennes et à Sainte-Julie, ainsi que la projection du documentaire Plus jamais silencieuses, traitant des violences à caractère sexuel, suivie d’une rencontre avec la réalisatrice Caroline Pierret Pirson.  
 
Ces 12 jours d’action sont importants pour montrer la solidarité qui existe autour de l’enjeu des violences genrées, puisque de nombreux groupes féministes et alliés unissent leur voix pendant cette période. Nous joignons également notre voix aux leurs et rappelons que le Centre de femmes Entre Ailes est présent sur le territoire pour accompagner les femmes dans le continuum des violences qu’elles vivent. Pour plus d’information sur le travail et les revendications des centres de femmes en matière de lutte aux violences, consultez le site de l’R, le regroupement des centres de femmes du Québec : https://rcentres.qc.ca/plateforme-de-revendications/. 
 
« Les 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes sont une bonne occasion d’en parler dans les médias et de dresser le portrait de ce qui se passe au Québec sur cette question. Cette lutte, elle se passe 365 jours par année dans des organismes comme Entre Ailes par de petits et grands gestes pour que toutes sachent qu’il y a des ressources, qu’il y a des personnes qui les croient et qu’elles ne sont pas toutes seules », souligne Isabelle, intervenante au Centre de femmes Entre Ailes.