Alphabétisation populaire : des groupes de Longueuil se mobilisent
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Les groupes membres de la Concertation Alphabétisation Longueuil (CAL) ont lancé un cri du cœur cet après-midi aux différents députés de la Rive-Sud, les sommant de les supporter dans leur mission.
Les organismes présents ont fait part de leurs inquiétudes quant à l’avenir de l’alphabétisation populaire. Ils soutiennent que leur budget n’a pas été indexé à l’inflation depuis 2011 et que le manque d’investissement devient criant.
«Pour faire une réelle différence, il faut commencer par financer adéquatement les organismes d’alphabétisation populaire, a expliqué Sonia Desbiens, coordonnatrice du Fablier, un organisme membre de la CAL. Le financement qui nous est accordé est nettement insuffisant pour remplir pleinement notre mission.»
Selon la CAL, il y a au Québec un million de personne qui ont un déficit important à l’écrit, soit environ un adulte sur cinq.
Les députés s’engagent
Présents lors de la conférence de presse, les députés péquistes de Vachon et de Marie-Victorin, Martine Ouellet et Bernard Drainville, ont affirmé être derrière les organismes rive-sudois dans cette épreuve.
«Devant l’ampleur du phénomène, il est clair que le Parti québécois est en appuie à ces groupes», a indiqué à plusieurs reprises Martine Ouellet.
À l’instar de sa collègue, Bernard Drainville a aussi désiré rappeler que selon lui, l’alphabétisation est à la base de l’éducation.
«Au Québec, on aime dire que l’éducation est le meilleur investissement public qui soit. Clairement, l’alphabétisation est à la base de tout ça, alors c’est le meilleur meilleur meilleur investissement de tous!, a-t-il indiqué.
«Comment les libéraux peuvent-ils se poser des questions sur la valeur d’un investissement comme celui-là?», a-t-il ajouté.
La CAL, membre du Regroupement des groupes populaires en alphabétisation, est formé de cinq organismes, soit le Centre Alpha-Sourd Rive-Sud, la Boîte à lettres, L’Écrit-tôt de Saint-Hubert, Alphabétisation IOTA et le Fablier.