Appel à la générosité pour le Centre de pédiatrie sociale de Longueuil
La Guignolée du Centre de pédiatrie sociale en communauté (CPSC) de Longueuil sera virtuelle cette année, dans le contexte de la pandémie. L’objectif est d’amasser 30 000 $, soit la moitié qu'en 2019, en raison de l'annulation de la collecte de rue.
« On espère tout de même dépasser cet objectif avec notre Guignolée virtuelle », confie Karine Falardeau, pédiatre au CPSC de Longueuil.
Considérant la suspension de la collecte de rue, qui est le principal vecteur de la Guignolée du CPSC de Longueuil, l’organisation propose plusieurs façons de donner, soit sur son site web, sur sa page Facebook et par l’entremise de codes QR qui seront affichés dans des dépliants distribués partout sur le territoire, en porte-à-porte et dans les commerces. De plus, le CPSC est en attente pour obtenir un numéro qui permettra aux citoyens d’envoyer un don par texto.
Le 12 décembre, journée officielle de la Guignolée, l’institution compte faire un « Facebook Live » pour parler de la mission du CPSC et de l’importance des dons récoltés lors de cet événement.
Bien que la Guignolée du Centre de pédiatrie sociale de Longueuil s’inscrit dans la Guignolée du Dr Julien, Karine Falardeau rappelle que « les dons pour la Fondation du Dr Julien ne reviennent pas à Longueuil, c’est pourquoi c’est important de donner au CPSC de Longueuil directement ».
La somme amassée permettra à l’organisation de déménager dans ses nouveaux locaux, dont la fin des travaux est prévue pour la fin de l’année, d’embaucher des professionnels tels que des travailleurs sociaux et une éducatrice spécialisée, ainsi que de bonifier les services pour les enfants. Karine Falardeau pense notamment à des services d’orthophonie, d’ergothérapie, d’optométrie et d’hygiène dentaire qui sont des « services difficilement accessibles » pour les familles en situation précaire. De nouvelles activités sociales sont également envisagées, comme le yoga, la danse ou la zoothérapie.
« L’objectif c’est de créer une grande communauté avec les autres organismes du quartier Sacré Cœur, dont l’école Lionel Groulx, le Tremplin, le Carrefour Mousseau et les CPE », affirme la pédiatre.
Des besoins accentués par la pandémie
« La pandémie de COVID-19 a empiré la situation financière déjà précaire de certaines familles, a accentué l’insécurité alimentaire et a diminué l’offre de services communautaires ce qui a engendré beaucoup de stress et d’anxiété dans les familles », explique Karine Falardeau.
La pédiatre a également constaté l’augmentation des tensions familiales en raison de l’arrêt de l’année scolaire, donc plus de négligence et de maltraitance. À cause du stress, oui, mais aussi parce que les familles n’avaient plus accès à leur réseau de soutien.
La mission du CPSC de Longueuil est d’accompagner les familles vivant des difficultés vers les ressources qui répondent le mieux à leur besoin, tout en soutenant les enfants dans leur développement avec une approche de médecine sociale intégrée.