Avec l’annonce de la fermeture de toutes les entreprises et commerces de services non essentiels, de nombreuses organisations se retrouvent en difficulté financière, ainsi, Développement économique de l'agglomération de Longueuil (DEL) offre des moyens de passer à travers cette crise.

En effet, DEL prend sa part de responsabilité en maintenant la totalité de ses activités et en proposant des outils et programmes d’urgence pour aider les entreprises en difficulté.

« La majorité des demandes concerne le manque de ressources humaines, le manque de liquidité, et le besoin d’information sur les droits légaux des employeurs », explique Julie Éthier, directrice générale de DEL. 80 % des entreprises qui contactent DEL connaissent des pertes de contrats, des manques d’approvisionnement, un ralentissement de la production, des difficultés de livraison, et autres problèmes, ce qui entraîne de nombreuses mises à pied.

Afin de répondre aux besoins des entreprises, DEL tente de comprendre les réalités de chacune, fait le recensement des aides disponibles, développe des outils et des programmes d’urgence, comme un plan de contingence ou des prêts.

Pour Julie Éthier, un plan de contingence est primordial pour faire face à cette crise. « Le plan de contingence permet aux employeurs de prévoir les départs d’employés, de s’organiser au niveau des horaires et des effectifs », soutient-elle. Aussi, bien qu’il faille répondre à la crise, Mme Éthier pense qu’il faut déjà réfléchir à la reprise des activités après cette pause obligatoire : « Penser à la relance de son entreprise va permettre de limiter les dégâts à moyen et long terme. » D’ailleurs, DEL peut aider les entrepreneurs dans cette reprise.

L’organisation propose ainsi différentes aides. Il y a, par exemple, le fonds d’investissement qui permet d’investir dans les PME avec l’ajout d’un moratoire de remboursement pour les entreprises du portefeuille de DEL. De plus, un nouveau fonds d’urgence vient tout juste de voir le jour, le prêt COVID-19, pour permettre aux entreprises d’avoir plus de liquidités. Il existe plusieurs autres aides financières spécifiques à chaque besoin : pour voir la liste, c’est ici.

Pour terminer, DEL a dans l’objectif de contacter toutes les entreprises qu’elle dessert dans le but de « connaître le pouls de la situation, les besoins, et ainsi s’adapter pour aider le plus d’entreprises possibles ». « On a mis de côté des projets pour faire de l’aide à la crise une priorité », ajoute Julie Éthier.

À l’opposé, 20 % des institutions voient leurs chiffres augmenter, notamment toutes celles produisant des services ou des biens essentiels. Ainsi, DEL soutient qu’elle « garde son service de soutien aux projets qui sont en mesure d’être faits par les entreprises vivant moins de difficultés ».