COVID-19 RIVE-SUD : La Montérégie atteint un plateau
Dans une intervention sur Facebook, la directrice de la Santé publique de la Montérégie, Dre Julie Loslier, a fait le point sur la situation de la pandémie en Montérégie. Selon elle, la situation est « stable » et la région a atteint un « plateau ».
« On observe un plateau depuis la mi-octobre. Un plateau qui se situe actuellement à la limite du rouge », explique d’entrée de jeu la Dre Loslier.
Le taux de contamination semble plus faible sur le territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) que dans les secteurs hors de la CMM où il est plus fort du double.
Considérant que la CMM est passée en zone rouge avant les autres secteurs de la Montérégie, les mesures plus restrictives portent leur fruit. Au contraire, la situation hors CMM demeure préoccupante avec des bilans quotidiens plus importants.
Toutefois, bien que la condition dans la CMM s’améliore, il faut une baisse globale en Montérégie pour espérer l’assouplissement de certaines mesures, ou un changement de palier. D’ailleurs, un tel changement n’est pas à prévoir à court terme.
La baisse des nouveaux cas quotidiens, des nouvelles hospitalisations et du nombre de morts n’est pas assez prononcée pour une telle éventualité. De plus, le nombre d’éclosions augmente dans la région, pour un total de 200 actuellement, dont près d’une trentaine avec plus de 20 cas. Les éclosions ont majoritairement lieu dans les milieux de travail et scolaires, ainsi que 15 % dans les milieux de vie pour aînés.
Au moment où ces lignes sont écrites, on recense 16 236 personnes ayant contracté la COVID-19 en Montérégie depuis le début de la pandémie et 744 décès. On dénombre également plus de 1 600 cas actifs dans la région, dont près de 500 se trouvent dans l’agglomération de Longueuil.
Temps des fêtes
La directrice de la Santé publique de la Montérégie n’a pas fermé la porte quant à la possibilité d’assouplir les mesures sanitaires pour le temps des fêtes. Elle a même affirmé qu’une équipe spéciale de la Santé publique travaille spécifiquement sur des scénarios pour Noël.
« Quand on a vécu une première vague et qu’on a eu la chance d’avoir un répit pendant l’été, l’impact de l’isolement vécu en zone rouge est plus difficile. Je suis consciente que le temps des fêtes est un moment très privilégié pour les proches et plus difficile pour d’autres, c’est pourquoi on étudie le sujet », a déclaré la Dre Julie Loslier.