De la nouveauté pour la Nuit des sans-abri à Longueuil
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Image : TVRS |
La Nuit des sans-abri de Longueuil, qui est un événement qui permettrait entre autres de sensibiliser, démystifier la réalité des personnes en situation d'itinérance ainsi que de s'impliquer, aura lieu le 17 octobre prochain de 18h à 21h30 au parc St-Mark dans Le Vieux-Longueuil.
Depuis les deux dernières années, ce serait entre 800 et 1000 personnes qui ont participé à l'événement et les organisateurs souhaiteraient avoir la même popularité cette année. En 2025, c'est plus de 30 organismes et institutions engagés dans la lutte contre l’itinérance et l’exclusion sociale qui devraient être présents sur place.
« La nuit des sans-abri c’est un événement rassembleur qui est de transformation sociable. Un moment pour regarder la personne derrière la situation d’itinérance. C’est un moment pour donner la voix aux personnes en situation d’itinérance et un moment pour se rassembler, en apprendre un peu plus sur la toute communauté en itinérance de Longueuil qui est quand même en ébullition », a expliqué Catherine Blain organisatrice communautaire la Table itinérance Rive-Sud et de la Nuit des sans-abri.
Pour la 27e édition, l'événement proposerait de la nouveauté avec entre autres des barbiers qui seraient sur place pour les personnes en situation d'itinérance, une bibliothèque vivante avec plus de 10 ouvrages ainsi qu'un coin pour les tout-petits dans le but d'aider les parents à aborder l'itinérance avec leurs enfants.
La rue Saint-Jean serait également fermée à proximité du parc St-Mark entre les rues Saint-Charles Ouest et de Longueuil le 16 et 17 octobre pour l'installation d'une scène qui permettrait des prestations. La Marche de la solidarité qui fait partie de l'événement aurait également un parcours plus important que les dernières années en passant entre autres par les rues Saint-Charles et Saint-Laurent.
« L’itinérance ce n’est pas juste de la visibilité chronique d’itinérance, c’est nos aînés qui n’ont pas accès à des ressources, les femmes qui vont dormir chez des amies après des ruptures, qui vont dormir dans leur voiture, il y a plusieurs profils à l’itinérance et il n’y a rien qui nous protège d'en vivre ou croiser des gens dans nos vies qui peuvent se trouver dans ces positions-là. Donc cet événement c’est à la fois oui pour amener une solidarité aux de la communauté non-loger, mais aussi pour se donner des outils », a ajouté Blanche Ruisseau-Drapeau, superviseure d'hébergement à la Maison de la paix.