Début de conciliation pour la grève chez Delpharm
(Photo : Teamsters Local 1999) |
La grève se poursuit aux installations de l'entreprise pharmaceutique Delpharm. Les travailleurs ont cependant rencontré une conciliatrice du ministère du Travail du Québec pour tenter de faire avancer les négociations.
Jusqu'à maintenant, les syndiqués, représentés par le syndicat des Teamsters, ont refusé l'entente de principe à laquelle ils étaient arrivés le 10 juin dernier. Des 227 grévistes, 200 ont voté et, parmi eux, les deux-tiers ont refusé l'entente. La grève a débuté le 25 mai dernier.
La principale problématique au niveau de la négociation serait les salaires, qui n'ont pas augmenté assez selon les syndiqués, qui sont considérés comme travailleurs essentiels. Le salaire moyen des opérateurs serait de près de 30 dollars de l'heure. Il y aurait également des difficultés pour arriver à une entente en ce qui a trait à l'horaire de travail et au régime de retraite.
Selon le secrétaire-archiviste de la Section locale 1999, Jean-François Pelletier, l’augmentation du coût de la vie au pays justifie de meilleures conditions de travail pour les employés. Le président de la section 1999, Michel Héroux, abonde dans le même sens. « Les travailleurs et les travailleuses ne veulent pas perdre leur pouvoir d’achat, alors ils agissent en conséquence. »
En juin 2016, les employés de la même section syndicale vivaient un autre conflit de travail. L’employeur avait alors décrété un lockout. Jean-François Pelletier indique que sa partie est disposée à reprendre les discussions, tout en exigeant « des offres qui répondent aux besoins des salarié-es. »
L'usine de Boucherville est la plus grande installation de fabrication de produits injectables au Canada. Y sont notamment produits des ampoules et des flacons stériles, qui servent aux réseaux hospitaliers du Canada et des États-Unis.