Des victimes potentielles d’un agresseur de crimes sexuels sont recherchées
Le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) est à la recherche de potentielles victimes de l’agresseur Rishaun Ramsahai, un homme de 23 ans accusé de crimes sexuels de leurres informatiques.
Une plainte a été déposée en août dernier par une victime d’âge mineur. Par le biais des médias sociaux tels que Facebook, Snapchat ou Instagram, l’accusé créait des approches amicales avec ces proies pour ensuite leur réclamer du contenu d’exposition, comme des photos ou des vidéos. Il utilisait fréquemment une photo de lui torse nu pour amadouer les jeunes femmes.
Si les internautes démontraient une réticence face à ses demandes, Ramsay procédait à des menaces. « Des propos déviants à caractère sexuel, très menaçants, agressifs et même violents à l’égard de la victime », explique l’agent Boucher du SPAL.
La comparution de l’inculpé est prévue aujourd’hui, au palais de justice de Longueuil. Il fait face à six chefs d’accusation : leurre informatique, incitation à des contacts sexuels, proférer des menaces, entrave à un agent de la paix, bris d’ordonnance d’interdiction et non-respect des conditions de probation.
Jusqu’à maintenant, seulement une victime est connue des services de police. Le SPAL explique que malgré la découverte de plusieurs données permettant de présumer d’autres victimes lors de perquisitions, les personnes avec lesquelles il communiquait possédaient pour la plupart des pseudonymes et des avatars.
Ce qui rend alors difficile l’identification de ces internautes.
L’enquête démontre que les victimes sont principalement des jeunes filles mineures, et qu’elles seraient probablement réparties dans plusieurs pays du monde.
Lors de ces crimes, l’accusé utilisait la géolocalisation afin de localiser ces victimes. Le SPAL ne connait pas encore les raisons de l’usage de la localisation, mais à priori, il n’y aurait eu aucun contact avec les victimes.
Dans tous les cas, il n’y a pas eu de rencontre en personne avec la plaignante.
Des antécédents criminels
Rishaun Ramsahai était connu des services de police. En 2017, il a écopé d’une sentence de deux ans moins un jour pour des délits similaires.
Après sa libération, l’agresseur était assujetti à plusieurs conditions, dont l’interdiction d’utiliser Internet et l’interdiction d’entrer en contact ou en relation avec des personnes âgées de 16 ans ou moins.
On parle donc de récidive.
Ses victimes potentielles sont invitées à rapporter tout crime au 450 463-7211 ou au 911.