Les finalistes de Distinction 2020 de Réseau Environnement et RECYC-QUÉBEC ont été dévoilés le 28 février dernier. Cet événement de reconnaissance permet de mettre de l’avant les sociétés canadiennes et québécoises soucieuses de l’environnement. La remise des prix aura lieu le 11 mars à Québec.

« Ces récompenses sont remises soit à des personnes, soit à des sociétés qui se sont distinguées dans la dernière année en matière d’environnement. On cherche à souligner le travail et les efforts des entreprises canadiennes et québécoises », explique Christophe Massamba de Réseau Environnement.

Bien que cette remise de prix permette la reconnaissance des compagnies et des employés, elle sert aussi à les faire connaître.

Quelques institutions implantées sur la Rive-Sud de Montréal se retrouvent parmi les finalistes. En tout, dix récompenses seront attribuées pour une trentaine de concourants toujours en course.

Les dix prix sont divisés en dix catégories.

Pour la Distinction du secteur Eau, on identifie deux entreprises de la région, soit FNX-INNOV à Longueuil, une société d’ingénierie soucieuse de l’environnement qui s’implique dans la gestion des eaux, et Tetra Tech, chef de file en matière du traitement d’eau, qui a un établissement à Boucherville et qui aide à fournir des ressources en eau sûres et suffisantes à travers le monde.

Sanexen est la seule compagnie implantée sur la Rive-Sud qui se retrouve finaliste pour le prix du secteur des Matières résiduelles. En effet, Sanexen possède une infrastructure à Brossard, et offre des services sur mesure pour accompagner les entreprises dans la réalisation de leur projet d’une manière environnementale grâce notamment à la gestion des sols contaminés et des matières résiduelles.

Idem pour la Distinction du secteur Sols et Eaux Souterraines où Julie Bergeron, directrice de projet — restauration de site, Marie-Claude Gallant, directrice de projet, et Josée Villeneuve, chargée de projets environnement à Sanexen pourraient être récompensées pour leur implication à la réhabilitation de réseaux d’aqueduc concernant la distribution d’eau potable. Les trois employées auront aussi la possibilité de décrocher la reconnaissance Femmes en environnement pour le même secteur d’activités.

La Distinction du secteur Biodiversité affiche comme seul finaliste montérégien, SNC Lavalin. L’entreprise canadienne cherche à préserver les environnements naturels et bâtis dans la réalisation de ses projets.

Enviro Connexions qu’on peut retrouver à Beloeil et Véolia, à Chambly, pourraient remporter le prix Cœur Vert. Envio Connexions fournit des services de collecte résidentiels, commerciaux et de recyclage sécuritaires, fiables et respectueux de l’environnement. Véolia s’implique dans la récupération et la gestion de l’eau, des matières résiduelles et de l’énergie, et offre également des services de nettoyage industriels.

Julie Lasfargues, ingénieure associée et chargée de projets chez Asisto, pourrait être récompensée par la Distinction Bénévole de l’année pour son dévouement. Le bureau montréalais d’Asisto est à Longueuil et en possède un autre en Outaouais. L’organisation propose des services d’études techniques d’ingénierie, de traitement d’eau et de gestion de projets.

Et pour finir, Simon Amiot, ingénieur junior chez WSP, fait partie des trois finalistes de la Distinction Relève. WSP, dont un des bureaux se trouve à Brossard, développe des solutions d’ingénierie complètes et durables dans le but de concevoir des projets qui auront un impact positif à long terme.

Aucun pionnier Rive-Sudois ne se retrouve dans les catégories Air, Changements climatiques et Énergie ainsi que Vecteur Environnement — Meilleur article technique/scientifique.

Les finalistes présentent toutefois certains points communs, compte tenu des critères de nomination, notamment leur apport à Réseau Environnement, la pertinence et la pérennité de leurs actions ou réalisations, leur caractère novateur, voire supérieur, et leur impact social.