Greenfield Park : une résidente accusée d’exercice illégal de la profession de sage-femme
L’Ordre des sages-femmes du Québec (OSFQ) a entrepris de nouvelles démarches judiciaires contre une résidente de Greenfield Park pour exercice illégal de la profession de sage-femme.
La Cour supérieure a émis une ordonnance de sauvegarde contre Mme Dufort, lui interdisant de poser tout acte réservé aux sages-femmes jusqu’au jugement sur la demande d’ordonnance d’injonction permanente.
Julie Pelletier, présidente de l'Ordre des sages-femmes du Québec, rappelle que le titre de sage-femme s’accompagne d’exigences à respecter.
« Lorsqu'il est question de pratique illégale, la discussion ne porte pas sur la compétence ou la qualité des services offerts, ni même sur la présence d'effets négatifs ou non. La question est de savoir si des actes illégaux ont été posés. L'Ordre ne peut, en aucun cas, soutenir que des personnes contreviennent à la loi », a-t-elle affirmé.
Les sages-femmes doivent suivre une formation universitaire initiale de quatre ans et demi à l'Université du Québec à Trois Rivières (UQTR), 2000 heures de stage, 80 heures de développement professionnel sur trois ans, en plus de la formation continue. Seules les membres de l'OSFQ peuvent porter le titre de sage-femme et accomplir les actes qui sont définis par la loi.
France Dufort avait déjà été reconnue coupable de six chefs d’accusation en juillet 2018 et s’était vu imposer des amendes totalisant 15 000 $.
Elle avait notamment été accusée d'avoir usurpé le titre de sage-femme et d'avoir posé des gestes réservés aux sages-femmes, comme écouter le cœur fœtal et procéder à l'examen vaginal.