Huit suspects arrêtés à Longueuil pour traite de personnes et trafic de stupéfiants
Les agents du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) ont procédé à l’arrestation de 8 suspects, notamment pour trafic de stupéfiants et traite de personnes.
Les événements remontant à ces arrestations ont commencé en janvier 2019, alors qu’un citoyen avise les policiers, de façon anonyme, d’activités criminelles qui se déroulent dans un immeuble à logements situé à Longueuil.
Après des vérifications, les équipes spécialisées du SPAL confirment la tenue d’activités illicites comprenant le trafic de stupéfiants et l’utilisation d’une arme à feu. Une enquête a été enclenchée et un mandat de perquisition a été produit.
Sur place, les policiers ont saisi de la drogue, des éléments reliés à du trafic de stupéfiants ainsi qu’une arme. Ils ont aussi découvert une femme dans la quarantaine qui était séquestrée et exploitée sexuellement par le réseau de suspects. Ceux-ci étaient impliqués dans la traite de cette femme et auraient braqué une arme à feu à plusieurs reprises sur la victime afin de la forcer à se prostituer.
Selon le SPAL, cette adresse est connue pour de l’exploitation sexuelle et il pourrait y avoir eu d’autres femmes qui y aient été exploitées sexuellement.
Les 8 suspects, 2 femmes et 6 hommes, ont été arrêtés et font face aux chefs d’accusation suivants : possession non autorisée d’une arme à feu, usage négligent d’une arme à feu, braquage d’une arme à feu, profération de menaces, trafic de stupéfiants, possession dans le but d’en faire le trafic, avantage matériel provenant de la prestation de services sexuels, séquestration, infliction de lésions corporelles, proxénétisme et traite de personne.
Sept des huit suspects possèdent des antécédents criminels et sont connus des policiers. Deux d’entre eux ont été libérés avec engagements et une femme, Cynthia Lefebvre, est recherchée. Les autres accusés demeurent détenus jusqu’à l’enquête préliminaire.
La victime retrouvée dans l’appartement a été prise en charge par l’équipe spécialisée du SPAL chargée d’intervenir dans les dossiers d’exploitation sexuelle. Des démarches ont été faites pour assurer sa sécurité, mais également pour traiter son état de santé physique et psychologique. Elle est en contact régulier avec l’équipe, et des policiers l’accompagnent lors de certains de ses déplacements.