La commission scolaire des Grandes-Seigneuries réintègre la Fédération des commissions scolaires du Québec
La commission scolaire des Grandes-Seigneuries (CSDGS) a réintégré la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) après l’avoir quittée en 2014.
Après avoir quitté la Fédération des commissions scolaires du Québec en 2014 pour des raisons de manque de collaboration et d’écoute des problématiques, la présidente de la CSDGS, Marie-Louise Kerneïs, souhaite se rallier avec les autres commissions scolaires québécoises afin de « défendre la démocratie du milieu scolaire ».
Constatant la même position et les mêmes intérêts face au sauvetage des commissions scolaires, Marie-Louise Kerneïs a demandé de réintégrer la FCSQ proposant ainsi le « travail collectif entre les commissions dans le but de la réussite des élèves ». Demande d’ailleurs acceptée à l’unanimité.
Les réalités des commissions scolaires sont différentes. « Certaines font face à des problèmes d’éloignement et d’autres, comme la CSDGS, connaissent une grande croissance démographique à laquelle il faut s’adapter », explique Mme Kerneïs.
Pour la CSDGS : « la Fédération possède une grande expertise des services, propose de multiples formations et abrite un réseau important de personnel ».
De plus, la FCSQ détient le mandat de négociateur pour tous les membres travailleurs du système scolaire.
Projet de loi contesté
Rappelons que le projet de loi 40 déposé le 1er octobre 2019 à l’Assemblée nationale vise à remplacer les commissions scolaires par des centres de services scolaires afin de valoriser davantage l’implication des parents, des enseignants, du personnel scolaire et de la communauté.
La CSDGS demande au ministère de « faire une évaluation de ce qui s’est passé après la dernière loi qui date d’il y a quatre ans, et qu’on travaille ensemble pour améliorer le système scolaire au bénéfice des élèves ».
« Le premier objectif devrait être de sensibiliser les élèves à la nécessité de maintenir une démocratie, alors que le projet de loi actuel veut abolir une démocratie », ajoute la présidente.
Pour elle, « c’est très malsain qu’une organisation soit entièrement dirigée par les utilisateurs. Il faut aussi des gens de l’externe pour gérer. Des gens qui veulent voir le bien collectif et qui n’ont pas d’intérêt personnel avec l’organisation ».
« Le système d’éducation québécois n’est pas parfait, mais le taux de réussite des élèves est en croissance », affirme Marie-Louise Kerneïs.
Aussi, les résultats du test du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) ont classé les étudiants canadiens au sixième rang mondial, dont la troisième place au pays pour le Québec. « Nous aurions aimé être félicités par le ministère », se désole la présidente de la CSDGS.