La Journée mondiale de la lutte contre la maltraitance des personnes aînées aura lieu le 15 juin
Cette année, la Journée mondiale de la lutte contre la maltraitance des personnes aînées se déroulera sous le thème de la « bientraitance », afin de valoriser les gestes et les attitudes qui visent le bien-être, le respect de la dignité, l’épanouissement, l’estime de soi, l’inclusion et la sécurité des personnes.
La pandémie mondiale de COVID-19 qui touche davantage les aînés et les personnes vulnérables, et qui représente plus de 85 % des décès au Québec, démontre l’importance de porter une attention particulière envers ces individus
En entrevue à l’émission Studio Direct de TVRS, Louise Buzit-Beaulieu, coordonnatrice nationale dans la lutte à la maltraitance envers les personnes aînées issues des communautés culturelles, explique qu’il existe sept types de maltraitance envers les aînés : « physique, phycologique, financière, sexuel, l’âgisme, envers les droits des personnes aînés et la maltraitance organisationnelle. »
Bien qu’il soit important d’être conscient de ces différentes formes de maltraitance envers les aînés, Mme Buzit-Beaulieu a tenu à rappeler l’importance de la bientraitance de ces individus : « Quand on parle de bientraitance, on fait référence aux comportements et attitudes qu’on intègre au quotidien afin d’assurer le bien-être des personnes aînées. »
Le respect et la dignité sont des valeurs primordiales pour s’assurer de bien traiter les aînés. « Il faut qu’il soit au cœur de nos actions en tenant compte de ses besoins, ce qu’on oublie trop souvent », exprime Mme Buzit-Beaulieu.
Par exemple, un changement trop brusque imposé à un aîné n’a pas pris en compte son opinion ou ses désirs. Dans le cadre d’un déménagement, cela peut paraître anodin pour un enfant de déplacer son parent. Pourtant, Louise Buzit-Beaulieu encourage d’impliquer l’aîné dans chaque décision, ce qui va rendre l’étape plus facile à franchir.
Un autre volet que défend la coordinatrice nationale dans la lutte à la maltraitance envers les personnes aînées issues des communautés culturelles est le fait de laisser les aînés pratiquer leur religion : « Il faut leur permettre de pratiquer leur religion et même de les conduire jusqu’à leur lieu de cultes ». Tout comme respecter leurs choix de vie, que ce soit leur façon de s’alimenter, leurs opinions, etc.
Plusieurs ressources
Plusieurs ressources sont disponbiles pour aîder les aînés dans le besoin ou victimes de maltraitance : la ligne d'écoute Abus Aînés (1) 888 489-2287 où plusieurs travailleurs sociaux sont présents pour conseiller et rassurer les appelants, la Maison Internationale de la Rive-Sud pour les communautés culturelles, la ligne 8-1-1 qui est aussi pour de l’information sociale et des références, la ligne 2-1-1 de Centraide Grand Montréal qui est une sorte de bottin d’organismes communautaires et les policiers sont également des ressources importantes d’accompagnement et de soutien dans différentes situations de détresse ou lors de démarches judiciaires.