La MRC de la Vallée-du-Richelieu change sa façon de collecter
Dès le 1er janvier 2021, plusieurs modifications seront apportées aux collectes des 11 municipalités de la MRC de la Vallée-du-Richelieu afin de réduire l’impact des empreintes environnementales et de lutter contre les changements climatiques.
Dans cette optique, et afin de suivre les orientations du gouvernement du Québec, la MRC de la Vallée-Richelieu annonce trois nouvelles mesures concernant la collecte des matières résiduelles.
D’une part, le ramassage des ordures deviendra mécanisé, c’est pourquoi il sera désormais obligatoire d’avoir un bac roulant, afin de permettre au bras mécanique d’attraper la poubelle. Les deux formats de bac admis sont 240 ou 360 litres. Ils devront être dotés de bandes de support à l’avant est être de couleur gris, noir ou vert. À noter qu’un seul bac est autorisé par résidence.
Également, la collecte d’ordures se fera aux trois semaines au lieu de deux actuellement. Cette mesure permet de réduire le nombre de kilomètres parcourus par les camions. Diane Lavoie, mairesse de Beloeil et préfète de la MRC de la Vallée-du-Richelieu, assure que « c’est tout à fait faisable ». Prenant l’exemple de sa famille nombreuse, elle affirme que « sa poubelle n’est jamais pleine » quand il est le temps du collectage.
Finalement, les encombrants et volumineux, comme un canapé, seront collectés une fois par mois et sur réservation. Actuellement, ces déchets sont ramassés en même temps que les matières résiduelles et sont transportés directement à l’enfouissement. La séparation de ces matières permettra aux encombrants d’être acheminés dans un centre de valorisation et ainsi éliminer leur envoi à l’enfouissement.
« Nous avons la responsabilité de réduire notre empreinte environnementale. Tous les citoyens sont invités à participer activement à ses changements, car ensemble, nous pouvons faire une différence », a déclaré Diane Lavoie.
Par année, l’application de ces nouvelles mesures va détourner l’équivalent de 63 baleines à bosse de l’enfouissement, réduire l’émission de 2 500 tonnes de gaz à effet de serre, soit 500 voitures de moins sur les routes, et diminuer la circulation des camions de collectes de 14 000 km.
Ce nouveau contrat amène aussi une nouvelle offre de services. Pour le ramassage de feuilles et de chaume, quatre collectes sont ajoutées au calendrier, pour un total de 12 par année.
Une « légère augmentation » du coût du contrat est à noter, ce qui pourrait avoir une incidence sur le compte de taxes des citoyens, selon les services choisis par leur ville. Néanmoins, Diane Lavoie assure que « les municipalités seront en mesure d’introduire ces dépenses à leur budget en évitant un impact trop important ». De plus, elle explique que les redevances vont compenser dans les années à venir.
La préfète de la MRC de la Vallée-du-Richelieu est consciente que ces changements demandent de l’adaptation de la part des citoyens. Elle évoque toutefois l’implantation du bac brun pour la collecte de matières organiques en 2018, qui a permis de réduire 2 730 tonnes de résidus de l’enfouissement.
Rappelons que la MRC de la Vallée-du-Richelieu offre également un service de valorisation du verre, a mis en place un projet pilote de recyclage des plastiques agricoles et s’implique en tant qu’actionnaire de la Société d’économie mixte de l’est de la couronne sud (SÉMECS).