La Prairie adopte deux règlements pour la protection de l’environnement
Lors de la séance du conseil municipal du 17 août, les élus de la Ville de La Prairie ont adopté deux règlements pour la protection de l’environnement, notamment en réduisant l’utilisation de l’eau potable à l’extérieur et en encadrant la marche au ralenti des véhicules.
Désormais, les résidents de La Prairie ne pourront plus arroser leurs entrées d’auto, leurs trottoirs ou leurs allées de maison. L’objectif est de diminuer le gaspillage de l’eau potable. En raison de l’augmentation des épisodes de chaleur extrême, la consommation d’eau potable grimpe à son tour, ainsi que les coûts de traitement de l’eau.
« Les conseillers municipaux et moi avons la conviction qu’il est important d’agir pour contribuer à protéger cette ressource précieuse qu’est l’eau potable », mentionne le maire de La Prairie, Donat Serres, par voie de communiqué.
Les citoyens peuvent toujours exploiter l’eau potable pour arroser leur pelouse du 1er mai au 15 septembre de 20 h à minuit, ainsi que pour laver leur voiture tous les jours de la semaine de 9 h à 19 h. La Ville recommande toutefois d’utiliser l’eau « avec modération ».
Il sera du devoir des policiers de la Régie intermunicipale de police Roussillon, des inspecteurs en bâtiment du Service de l’urbanisme et tout autre officier nommé par le conseil municipal de faire respecter cette nouvelle règlementation.
Marche au ralenti
Dorénavant, il ne sera plus permis de laisser le moteur de son véhicule en marche pendant plus de trois minutes par heure s’il est immobilisé sur tout le territoire de La Prairie. Le règlement encadrant la marche au ralenti s’applique pour tout type de véhicule, tant commercial que de promenade.
À noter toutefois que les poids lourds voient cette limite augmenter à cinq minutes du 1er avril au 31 octobre et à dix minutes, du 1er novembre au 31 mars.
Le non-respect de ce règlement est passible d’une amende de 50 $ à 600 $.
« Pour la protection de l’environnement, chaque geste compte et nous croyons que c’est aussi dans les actions de la vie quotidienne que s’expriment les préoccupations environnementales des administrations publiques autant que des citoyens », a déclaré le maire.