Le CISSS de la Montérégie-Est débloque 74 postes en protection de la jeunesse
Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Est est à la recherche de 74 nouveaux employés en protection de la jeunesse et au sein de sa direction du programme jeunesse.
Ce recrutement massif est possible en raison d’un investissement de 10 millions de dollars au sein de l’établissement, annoncé en juillet par le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant.
Ce montant a débloqué 74 postes permettant ainsi de poursuivre le rehaussement de la qualité et de l’accès aux services pour les jeunes en difficulté et leur famille.
« La nouvelle enveloppe financière va aussi nous aider à bonifier l’encadrement du personnel et le soutien clinique des intervenants », explique Josée Morneau, directrice de la protection de la jeunesse de la Montérégie.
Le CISSS de la Montérégie-Est recherche notamment des intervenants psychosociaux, des éducateurs et des techniciens en travail social partout en Montérégie. Selon Mme Morneau, ce sont près de 500 intervenants qui travaillent actuellement dans l’un des secteurs en lien avec la protection de la jeunesse dans la région.
« À travers les années, on remarque une augmentation de signalements reçus de 10 % en Montérégie, donc c’était un besoin qui était exprimé », confie Josée Morneau. En effet, en 2019, 18 000 signalements ont été reçus dans la région. Toutefois, la directrice de la protection de la jeunesse souligne que « chaque signalement demande une intervention différente selon la situation ».
La pénurie de personnel n’épargne pas la protection de la jeunesse, mais Josée Morneau garde espoir quant à ce recrutement essentiel qui permet aux enfants en difficulté d’évoluer dans un environnement sain, propice à leur développement et à leur sécurité.
Pour consulter la liste complète des emplois disponibles ou encore pour postuler, visitez le site www.recrutementcisssme.com.
Diminution des signalements pendant le confinement
« Du fait que les enfants étaient moins exposés à l’extérieur, on a vu une grande diminution de signalements en Montérégie, comme à travers la province, ce qui était d’ailleurs d’une grande préoccupation », exprime Josée Morneau.
Confinement, garderies et écoles fermées : le regard envers les enfants a disparu pendant quelque temps.
« Plusieurs campagnes de sensibilisation destinées aux familles aux prises avec des difficultés, ou qui ont étaient durement touchées par la crise, ont été diffusées; les professeurs et intervenants ont gardé des liens avec les enfants pour s’informer de leur situation et les accompagner; et nous nous sommes assurés que les services de première ligne au soutien aux familles étaient bien disponibles », détaille Mme Morneau.
Depuis la fin du confinement, la protection de la jeunesse reçoit de nouveau des signalements de manière progressive pour revenir au nombre d’appels quotidiens habituels.