Le Conseil régional de l’environnement de la Montérégie (CRE Montérégie) lance le projet de formation Espèces exotiques envahissantes : Ensemble, on contrôle ! pour mieux protéger les espèces en péril.

Ce projet vise à rassembler les acteurs locaux en environnement de la région du Grand Montréal pour leur offrir une formation qui vise le contrôle et la régulation des populations d’espèces végétales exotiques envahissantes (EVEE).

Le CRE Montérégie effectuera l’enseignement des intervenants, la mobilisation des bénévoles et la supervision des opérations de contrôle de 2021 à 2022. L’objectif est de réduire de manière durable les populations d’espèces exotiques envahissantes (EEE), végétales et animales, sur le territoire métropolitain et permettre aux espèces en péril de réinvestir leur milieu.

Plus précisément, ce projet se réalisera en deux temps. D’une part, il vise à former les acteurs environnementaux pour approfondir leurs connaissances, planifier les opérations et mobiliser les citoyens afin d’exécuter des opérations de contrôle et assurer un examen régulier des sites ciblés.

D’autre part, les acteurs auront les outils nécessaires pour organiser des projets de contrôle et de surveillance des espèces exotiques envahissantes dans les années à venir.

En effet, les opérations de contrôle de l’année en cours vont permettre d’établir les bases, alors que dès l’année 2022, les acteurs environnementaux auront pour mission de suivre l’évolution des espèces exotiques envahissantes et d’accomplir de nouvelles actions.

Le CRE Montérégie sera présent pour effectuer des suivis réguliers, adapter les plans d’action selon les espèces et s’assurer de l’application de techniques de contrôle validées par un comité d’experts.

Les citoyens seront sollicités pour aider au contrôle des EVEE, notamment par la mise en place d’équipes de veille environnementale qui seront coordonnées par le CRE Montérégie pour plusieurs années. 

Impacts des espèces exotiques envahissantes

Les espèces exotiques envahissantes peuvent nuire à la biodiversité, causer la disparition, voire l’extinction de certaines espèces, et même provoquer la dégradation et l’érosion des sols. 

Selon le gouvernement du Canada, les EEE ont aussi des impacts sociaux. Elles peuvent accroître les risques de maladies, engendrer la souffrance humaine et animale, et limiter le nombre d’activités récréatives aquatiques et terrestres si l’infestation est trop grande.

Finalement, plusieurs incidences économiques sont reliées à la présence d’EEE, notamment en raison des coûts associés à leur contrôle et leur gestion. Elles peuvent également réduire la productivité des secteurs forestier, agricole et de la pêche, occasionner des restrictions commerciales ou encore abaisser les valeurs de propriétés.