Le déplacement d'une brigadière crée de l'insécurité chez des parents de Saint-Basile-le-Grand
(Photo : courtoisie) |
Saint-Basile-le-Grand a choisi de changer une brigadière d'intersection après plus de 15 ans au même endroit, un choix qui ne rassure pas les parents du secteur.
Dans le cadre de son programme de mise à jour des infrastructures de la Ville, Saint-Basile-le-Grand a réaménagé l'intersection des rues François-Massé et Bella-Vista, où travaillait quotidiennement la brigadière Brigitte Dupont. Elle faisait traverser les enfants du secteur résidentiel situé près du parc du Ruisseau vers l'école de la Chanterelle.
Une fois la traverse changée, il a été décidé qu'il n'était plus utile qu'une brigadière s'y trouve. Elle a donc été transférée de l'autre côté de la ville, près de l'école de la Mosaïque.
Questionnée à savoir ce qui avait causé ce transfert, la conseillère municipale responsable du dossier de la sécurité publique, Laurie-Line Lallemand-Raymond, a indiqué à TVRS qu'une étude commandée par Saint-Basile-le-Grand a pris « en compte la largeur de la rue à traverser, le débit de circulation aux heures de pointe ainsi que la vitesse de circulation sur la rue Bella-Vista [et] a permis de conclure qu’un écolier peut traverser le passage piétonnier reliant les rues François-Massé et Bella-Vista sans l’assistance d’un brigadier. »
Or, pour Karine Barbeau, qui a un enfant qui fréquente l'école de la Chanterelle et traverse à ce coin de rue, retirer la brigadière n'aidera pas à améliorer la sécurité des enfants. Elle mentionne notamment que les véhicules n'effectuent pas tous leur arrêt obligatoire assez longuement, mais que les automobilistes ont également tendance à s'arrêter sur la traverse piétonne.
Pétition sur le sujet
Pour tenter de faire revenir l'administration sur ses pas quant à cette décision, Mme Barbeau a choisi de créer une pétition qu'elle a partagé sur les réseaux sociaux et qui demande à Saint-Basile-le-Grand de changer ses plans. Jusqu'à maintenant, 100 personnes ont signé la pétition.
Questionnée par TVRS à savoir s'il était possible que la brigadière soit ramenée à son intersection initiale, Laurie-Line Lallemand-Raymond répond que, « pour le moment, il n’est pas prévu d’affecter un brigadier à cet endroit puisque sa présence n’est pas requise, contrairement à la traverse sur l’avenue de Montpellier où les analyses ont confirmé que sa présence était requise en raison du nombre d’écoliers et du flux de circulation qui est plus important. » Au total, ce seraient près de 200 enfants qui traverseraient à l'intersection près de l'école de la Mosaïque.