Les Montérégiens respectent davantage les limites de consommation d’alcool
Si, à plusieurs égards, les habitudes des Montérégiens concernant l’alcool ressemblent à celles du reste du Québec, ils sont cependant plus nombreux que la moyenne québécoise à toujours respecter les limites de consommation recommandées selon une enquête d’Éduc’alcool.
En effet, près d’un résident de la Montérégie sur deux n’a pas consommé de manière excessive (5 verres ou plus dans une même journée) dans la dernière année et 39 % d’entre eux affirment ne pas avoir dépassé les limites recommandées. Ces données, à l’échelle nationale, se situent plutôt à 45 % et 36 %.
Rappelons qu’une consommation modérée pour les femmes est de 2 verres par jour et d’un maximum de 10 verres par semaine. Pour les hommes, elle est de 3 verres par jour et d’un maximum de 15 verres par semaine.
La très grande majorité d’entre eux, soit 87 %, affirment avoir au moins bu un verre dans les 12 derniers mois. Leur consommation est identique à la moyenne québécoise, soit de 1,9 verre par semaine.
Ils sont aussi légèrement moins nombreux, soit 7 %, que le reste du Québec, qui se situe plutôt à 8 %, à conduire après avoir dépassé la limite d’alcool permise.
La perception de la présence policière est également différente dans la région alors que 78 % des Montérégiens affirment ne pas avoir vu de barrage policier au cours de la dernière année, soit 4 % de plus que la moyenne de la province. Conséquemment, ils sont plus nombreux à croire qu’il est improbable de se faire intercepter dans un barrage policier.
Pourtant, selon le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL), plus de 500 personnes sont arrêtées annuellement pour conduite avec capacités affaiblies.
La légalisation du cannabis a apporté de nouvelles données sur les consommateurs de marijuana dans la région. Près de 20 % des résidents en consomment et 24 % de ceux-ci mélangent alcool et cannabis.
Selon le directeur général d’Éduc’alcool, Hubert Sacy, du travail de sensibilisation reste à faire. « Le respect des limites de consommation recommandées est une très bonne chose. Ces limites n’ont pas été formulées au hasard et il est heureux de voir que de nombreux Montérégiens les respectent. Le travail de sensibilisation n’est cependant pas encore terminé, c’est pourquoi nous continuerons notre travail de sensibilisation ».