Même si elle l'avait déjà annoncé à la fin de l'année 2024, la mairesse de Contrecoeur, Maud Allaire, a réitéré officiellement son intention de solliciter un troisième mandat à la mairie de Contrecoeur, par voie de communiqué, vendredi. 

Mme Allaire n'a, pour le moment, aucune opposition annoncée à la mairie de Contrecoeur. Mais rien n'est joué, puisque les personnes intéressées à déposer leurs candidatures pour les élections municipales du 2 novembre prochain ont jusqu'au 5 octobre pour le faire. 

Après huit ans comme mairesse de Contrecoeur ainsi que huit ans comme conseillère municipale, Mme Allaire souhaite poursuivre son implication et mettre son expertise au service du développement et du rayonnement de la ville, indique-t-on dans le communiqué publié par son équipe.

La mairesse sortante est aussi titulaire d’une formation universitaire en gestion des ressources humaines et a suivi des cours de maîtrise en gestion publique. Elle mise ainsi sur ses compétences en administration et en gouvernance pour guider Contrecœur vers un avenir solide et durable.

Durant ses années au sein de l’administration municipale, Mme Allaire a travaillé activement, selon ses dires, à la modernisation des infrastructures, au renforcement de la sécurité publique, au développement durable, à la stimulation de l'économie locale et plus encore. 

Le plus grand enjeu de son potentiel prochain mandat sera sans aucun doute l'expansion du Port de Montréal à Contrecoeur. Selon les informations disponibles sur le site Web du Port de Montréal, le projet du Port de Contrecoeur permettra d’accueillir 1,15 million de conteneurs transportant de la marchandise, en plus de créer environ 8000 emplois, directs ou indirects, durant la construction. 

Le gouvernement fédéral de Mark Carney a récemment annoncé que le projet du Port de Contrecoeur faisait officiellement partie des projets « de construction nationale » via la loi C-5 (Loi concernant les projets d’intérêt national).

Plusieurs groupes citoyens de la région ainsi que le Centre québécois du droit de l’environnement s'inquiètent qu'un projet « d'intérêt national » de la sorte puisse contourner les lois environnementales québécoises et canadiennes. 

Il sera donc intéressant de voir quelle sera l'implication de Mme Allaire dans tout ça, advenant qu'elle soit réélue. 

Sous son administration, Contrecœur est passée de 5 700 à près de 10 500 habitants, énonce le communiqué. 

En plus de ses fonctions à la Ville, Mme Allaire exerce également plusieurs responsabilités régionales et nationales, témoigne ce même communiqué. Elle occupe notamment les fonctions de présidente de la Régie de police Richelieu–Saint-Laurent, administratrice du conseil d’administration de la MRC Marguerite-D’Youville ou encore administratrice du conseil d’administration de l’Union des municipalités du Québec (UMQ).

Toujours selon le communiqué, en sollicitant un troisième mandat, Mme Allaire souhaite consolider les acquis, renforcer le dynamisme de Contrecœur et préparer la ville aux défis à venir. Elle réaffirme son engagement à bâtir un milieu de vie inclusif, résilient et prospère, où chaque génération, des aînés aux jeunes familles, trouve sa place. Elle rappelle également que son rôle repose sur l’accessibilité, l’écoute et une grande présence de proximité, afin de demeurer toujours près des citoyennes et citoyens qu’elle représente.

« Je suis convaincue que mon expérience, ma vision et ma détermination demeurent des atouts précieux pour guider Contrecœur vers un avenir harmonieux et durable. Ensemble, continuons à faire de notre ville un milieu de vie exceptionnel, à l’image des valeurs qui nous unissent. », conclut-elle.