Mont-Saint-Hilaire délimite 70 milieux humides sur son territoire
Photo Mont-Saint-Hilaire |
Dans une démarche de préservation environnementale, la Ville de Mont-Saint-Hilaire annonce la cartographie réussie de plus de 70 milieux humides sur son territoire.
La découverte de cette riche diversité biologique, comprenant des espèces floristiques et fauniques protégées, constitue un jalon majeur dans la lutte pour la préservation de la biodiversité locale, selon la municipalité.
En effet, les données recueillies au cours de l'étude révèlent la présence de plus de 70 milieux humides distincts, couvrant une superficie totale de 59,1 hectares sur le territoire de Mont-Saint-Hilaire.
Parmi les cinq grands types de milieux humides identifiés, les marécages arborescents se distinguent comme les plus répandus.
« Les données permettront à la Ville de clarifier la superficie réelle du territoire couvert par les milieux humides et d’identifier les habitats potentiels d’espèces fauniques et floristiques rares ou protégées par la Loi. Elles favorisent la mise en œuvre de l’axe 3 du Plan climat, soit la protection et valorisation de la biodiversité », déclare le maire Marc-André Guertin dans un communiqué.
Inventaire
En parallèle, l'étude a permis de dresser un inventaire impressionnant de la biodiversité présente dans les milieux boisés de Mont-Saint-Hilaire.
Pas moins de 15 espèces floristiques bénéficiant d'un statut de protection légale ont été répertoriées, parmi lesquelles figurent des « trésors de la flore » comme le caryer ovale, le chêne bicolore et l'aulne tendre.
Un accent particulier est mis sur la découverte du noyer cendré, arbre en voie de disparition au Canada, soulignant l'importance de la préservation de ces habitats pour la survie d'espèces menacées.
Sur le plan faunique, l'étude a recensé pas moins de 83 espèces d'oiseaux, dont deux bénéficiant d'un statut de protection légale au Québec, ainsi que cinq des huit espèces de chauve-souris répertoriées dans la province. Même une espèce de fourmi, susceptible d'être désignée comme menacée ou vulnérable au Québec, a été identifiée dans les milieux humides de la région.
Protection des milieux
Un aspect crucial de ce projet de caractérisation réside dans son accent sur des lots privés situés en dehors des zones bénéficiant déjà d'un statut de protection légale.
Ces zones revêtent une importance capitale, assurant la connectivité entre les milieux naturels régionaux et contribuant ainsi à la préservation d'une grande diversité biologique, indique la Ville.
Les propriétaires des terrains étudiés recevront un rapport détaillé sur les milieux naturels et la biodiversité présents sur leur propriété, favorisant ainsi une meilleure compréhension et une gestion plus éclairée de ces espaces.