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Saint-Bruno-de-Montarville : l'ancien champs de tir doit être transféré au parc national du Mont-Saint-Bruno selon le Bloc Québécois

Lundi 27 janvier 2025 10:00 Édouard Desroches
L'ancien champs de tir de Saint-Bruno-de-Montarville [Image : Google Maps]

L'ancien champs de tir de Saint-Bruno-de-Montarville, fermé depuis 2017, constituerait un important ajout au parc national du Mont-Saint-Bruno, selon le député de Montarville (prochainement Mont-Saint-Bruno–L'Acadie), Stéphane Bergeron, qui s'insurge de la gestion de ce terrain par le gouvernement fédéral.

Accompagné par Noémie Rouillard, candidate à l'investiture du Bloc Québécois dans la circonscription pour les prochaines élections fédérales, le député bloquiste dénonce par voie de communiqué une « la lenteur du processus de cession de ces terrains » au gouvernement du Québec, et invite la population à signer une pétition d'ici le 17 mars afin de faire pression sur le gouvernement du Canada. 

Utilisé par les forces armées canadiennes comme terrain d'entraînement militaire de 1938 à 1947, le terrain a été cédé en partie au gouvernement du Québec en 2000 afin d'être partiellement intégré au parc national du Mont-Saint-Bruno. Il a servi de champs de tir durant toute cette période, pour ensuite être entièrement fermé en 2017. Le gouvernement y mène depuis 2023 des travaux de décontamination des sols, principalement pour enlever les résidus de munitions explosives non explosées, communénement appelées UXO. Cela dit, malgré les risques liés aux UXO, avant sa fermeture, le terrain était fréquemment utilisé par les citoyens qui fréquentaient le parc national, et c'est ce qui amène le Bloc Québécois à s'interroger sur « le niveau de dangerosité du site ».

Carte de l’ancien champ de tir de Saint-Bruno et de la zone des travaux de levé
et d’enlèvement des UXO dans la partie est du parc national du Mont-Saint-Bruno [Image : Gouvernement du Canada]

« Encore récemment, ces terrains, qui sont maintenant fermés et surveillés, étaient utilisés pour de nombreuses activités récréatives. Le site comptait des sentiers de vélos de montagne, de ski de fond, de marche et de raquettes aménagés et entretenus par des bénévoles, et ce, dans le respect des secteurs protégés pour la préservation d’espèces rares et en danger, telles que la rainette faux-grillon, et avec la bénédiction du gouvernement fédéral », précise Stéphane Bergeron dans son communiqué.

Avec ses 4.5 km2 d’espaces naturels, le terrain représenterait un bel ajout au parc national du Mont-Saint-Bruno, qui, ajoute Bergeron, est à la fois le plus petit et le plus achalandé de la province. Mme Rouillard croit, quant à elle, que l'annexion complète du terrain au parc assurerait la pérennité de ce dernier. 

Sur son site web, le gouvernement fédéral indique que « le ministère de la Défense nationale (MDN) travaille en étroite collaboration avec le Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) et avec la Société des établissements de plein air du Québec afin d’assurer une utilisation sécuritaire du site par la communauté ». Les derniers travaux d'enlèvement des UXO avaient lieu du 21 mai jusqu'à la fin de l'automne 2024.  

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