Saint-Lambert : des efforts supplémentaires pour diminuer la production de matières résiduelles
La Ville de Saint-Lambert constate des points positifs et des éléments à améliorer concernant la production de matières résiduelles sur son territoire.
Pour les points positifs, la Ville a atteint son objectif de valoriser mensuellement plus de 72 tonnes métriques de matières organiques depuis l’arrivée du bac brun en 2019. Une initiative qui se traduit par la réduction du volume de déchets produits. En effet, la production de déchets par mois est passée de 394 tonnes à 340 tonnes avec la collecte des matières organiques.
De plus, l’implantation du conteneur de récupération du verre l’année dernière a permis de valoriser 122 tonnes de verre.
La Ville analyse également une quantité constante de matières recyclables et de résidus verts ramassée depuis 2018, tandis que la production totale de matières résiduelles toutes catégories confondues a diminué. Entre 2010 et 2018, l’accumulation de matières résiduelles produites par les Lambertois a connu une variation de 8 211 à 10 138 tonnes, pour ensuite chuter à 7 527 en 2019, puis à 7 477 tonnes en 2020.
Toutefois, l’arrivée de la pandémie de COVID-19 en 2020 et l’instauration d’un confinement général ont augmenté le rejet de déchets résidentiels à l’échelle de la province. Pour Saint-Lambert, cet effet se traduit par le retour à une moyenne de 393 tonnes par mois depuis mars dernier.
Et puis, les matières recyclables sont recyclées ou valorisées qu’à 38 %, alors que l’objectif de la Ville est plutôt de 50 %.
À la lumière de ces analyses, la Ville de Saint-Lambert conclut que des efforts restent à déployer, notamment concernant le tri des matières résiduelles, car une quantité importante de matières n’aurait pas dû se retrouver à la poubelle. « Le bon tri permet non seulement de limiter la quantité de déchets enfouis, mais a également un impact positif sur l’environnement ainsi que sur les dépenses de la Ville », souligne la Ville.
Finalement, la Ville de Saint-Lambert rappelle que « la réduction à la source reste le meilleur moyen de diminuer la quantité de déchets produite », prônant par la même occasion un changement de comportement.