Un appel à l’unité pour les villes-membres de la Régie intermunicipale de police Roussillon
La mairesse de Sainte-Catherine et présidente de la Régie intermunicipale de police Roussillon, Jocelyne Bates, a fait un appel à l’unité jeudi après-midi, demandant à la municipalité de Saint-Constant de reconsidérer sa décision de quitter la Régie de police et à Candiac de revenir à la table de discussion.
L’entente avec la Régie intermunicipale de police Roussillon est arrivée à échéance en 2018 et une nouvelle entente se devait d’être négociée et approuvée par les sept villes membres : Saint-Constant, Candiac, Sainte-Catherine, Saint-Mathieu, La Prairie, Saint-Philippe et Delson.
Si plusieurs scénarios ont été étudiés, un en particulier, le scénario 12, a été préconisé par la majorité des villes. Selon Mme Bates, il s’agit du scénario le plus équitable en terme financier, réduisant l’écart du coût par citoyen entre la ville payant le plus et celle payant le moins de 92,96 $ par citoyen à 57,09 $ par citoyen.
Or celui-ci, comme tous les autres scénarios, demande des implications financières différentes en fonction des municipalités et comporte une hausse des coûts pour certaines et une baisse pour d’autres. Pour Candiac, le scénario privilégié signifie une hausse de 7 % du coût par citoyen par rapport à l’ancienne entente, et pour Saint-Constant une hausse de 0,3 %.
Une réunion extraordinaire a été convoquée en janvier 2019 afin de signer cette entente, mais les villes de Saint-Constant et de Candiac étaient absentes. Plus tard en mars, Saint-Constant a adopté une résolution visant à ne pas renouveler l’entente, et Candiac disait évaluer ses options puis a affirmé préférer le statu quo, c’est-à-dire l’ancienne entente.
Le 16 mai 2019, l’entente encadrant la Régie intermunicipale de police Roussillon prendra fin et les villes auront six mois pour s’entendre sur le renouvellement. Jocelyne Bates affirme que les cinq municipalités restantes attendent que les deux consultations publiques obligatoires de Saint-Constant sur la création de leur propre service de police soient terminées. Après quoi, des rencontres avec le ministère de la Sécurité publique auront lieu pour déterminer la suite.
Il se pourrait que la Régie soit dissoute, ce qui pourrait avoir un impact négatif important sur les citoyens, soutient Mme Bates. « Je trouve que ça serait illogique que le ministère ne voie pas l’intérêt de garder la Régie dans sa forme actuelle avec les sept municipalités et le service qu’on donne à la population. On est reconnu pour avoir un service hors pair à moindres coûts. »