Un premier livre et une séance de dédicace pour une Brossardoise de 9 ans
Une jeune brossardoise de 9 ans a pu tenir entre ses mains la première copie éditée de son livre, « I’m not scared anymore », portant sur les épreuves derrière des tests sanguins fréquents.
Jasmine Santoyo a reçu, en mai 2018, un diagnostic de la maladie auto immune purpura thrombopénique immunologique. Dû à un nombre très bas de plaquettes, Jasmine devait se rendre toutes les semaines à l’Hôpital de Montréal pour enfants pour des tests sanguins.
Une épreuve difficile pour la jeune fille. « Quand on me faisait mes prises de sang, j’avais peur », a-t-elle expliqué. « Les autres enfants pleuraient et ça me rendait triste parce que je ne voulais pas les voir pleurer. »
À l’hôpital, elle était par une psychoéducatrice, Afifah Chaudhry, pour l’aider à surmonter sa peur des aiguilles. C’est à ce moment qu’elle a décidé d’écrire un livre rassurant décrivant les étapes à franchir lors des prélèvements sanguins.
« Elle me demandait, maman, comment écrit-on ce mot ? », a rigolé Cheryl McGivern, mère de Jasmine. « Ce qui est mignon dans tout ça c’est vraiment que c’est elle qui a tout écrit, dans ses propres mots et une bonne partie des images, elles les a dessinées ».
Après avoir fini son livre, Jasmine voulait s’assurer que d’autres enfants, qui passent à travers les mêmes épreuves qu’elle, puissent le lire. Elle l’a donc donné à sa psychoéducatrice, qui a été approchée par la maison d’édition Books That Heal.
« C’est arrivé de façon totalement imprévue ! », a affirmé Mme McGivern.
La maison d’édition a envoyé une cinquantaine de copies à Jasmine et une partie des profits iront à l’Hôpital de Montréal pour enfants.
L’élève de l’école Harold Napper, qui rentre en quatrième année, aura droit à sa première séance de dédicaces le samedi 14 septembre prochain chez Indigo Brossard, de 14 h 30 à 17 h 30. Un événement pour lequel elle se dit excessivement excitée. « J’ai pratiqué ma signature plusieurs fois pour être sûre qu’elle soit belle! »
Malgré le livre, Jasmine avoue avoir quand même peur parfois, mais garde bien en tête les enseignements de son livre. Elle espère que celui-ci pourra rassurer les autres enfants. « Je veux qu’ils se rappellent les outils dans le livre. Ils doivent être braves, bien respirer et garder leurs mains immobiles, mais c’est aussi correct de pleurer », a-t-elle conclu.