La Ville de Longueuil lancera très bientôt une démarche de consultation publique sur le Plan de développement de l’aéroport Montréal — Saint-Hubert proposé par Développement Aéroport Saint-Hubert de Longueuil (DASH-L). 

Ce processus de consultation citoyenne est une initiative portée par le député de Longueuil–Saint-Hubert Denis Trudel en campagne électorale. L’objectif est de recueillir les commentaires et les préoccupations de la population, du milieu économique, du milieu institutionnel, des utilisateurs de l’aéroport et de toutes les parties intéressées ou concernées par le développement de l’aéroport.

DASH-L souhaite notamment bonifier les vols régionaux et nationaux vers d’autres villes québécoises et canadiennes, et offrir des vols internationaux vers les États-Unis, le Mexique et les Caraïbes par l’entremise de transporteurs aériens au rabais. Un plan qui pourrait créer 5 000 emplois, attirer un million de passagers par année et entraîner des retombées économiques d’un milliard de dollars d’ici 2037.

Les modalités de la consultation publique seront divulguées prochainement afin de permettre à toutes les parties de s’exprimer sur les enjeux liés au développement futur de l’Aéroport Montréal — Saint-Hubert. La démarche portera notamment sur la faisabilité du plan de développement de DASH-L, les modifications réglementaires, les problématiques liées au bruit, les implications environnementales et les possibles alternatives ou ajustements nécessaires au projet soumis. Le premier mandat de l’Office de participation publique de Longueuil (OPPL) sera de se joindre aux actions entamées Denis Trudel. En effet, les entretiens préalables avec les parties prenantes sont déjà amorcés depuis plusieurs semaines par le député.

Rappelons que l’aéroport de Saint-Hubert est le tout premier aéroport au Canada. Son histoire et son patrimoine représentent une valeur symbolique pour la population de Longueuil et de la Rive-Sud. La mairesse Catherine Fournier reconnait qu’il y a « un équilibre délicat à respecter dans le contrat social avec la population », c’est pourquoi elle fait de l’acceptabilité sociale une condition aux projets de développement.  

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