Menaces à l’endroit d’élus de Longueuil : Deux nouvelles arrestations
Le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) a procédé à l’arrestation de deux nouveaux suspects dans l’enquête sur des menaces proférées à l’endroit d’élus de la Ville de Longueuil, en lien avec l’opération d’abattage de cerfs de Virginie dans le parc Michel-Chartrand.
Les deux suspects, arrêtés mercredi et jeudi derniers, sont âgés respectivement de 26 et 37 ans et résident à l’extérieur de l’agglomération de Longueuil, selon le communiqué envoyé par le SPAL.
Ils ont été libérés sous certaines conditions, notamment l’interdiction d’entrer en contact avec les personnes menacées, et pourraient faire face à des accusations criminelles. Leurs dossiers ont été soumis au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).
Le SPAL continue son enquête relativement à d’autres cas de menaces, toujours en lien avec l’opération du contrôle de la population des cerfs de Virginie au parc Michel-Chartrand. D’autres arrestations pourraient donc suivre dans cette affaire.
Le total des arrestations dans le cadre de cette enquête s’élève maintenant à trois. Un suspect âgé d’une vingtaine d’années a été arrêté mardi dernier.
Toutefois, le SPAL n’a pas voulu se prononcer davantage sur ce dossier.
Rappelons que la majorité du conseil de la Ville de Longueuil a voté mardi en faveur de l’opération d’abattage des cerfs à neuf élus contre cinq. L’opération doit s’amorcer aujourd’hui, lundi 23 novembre.
Le SPAL souligne que « toutes menaces, faites de quelques manières que ce soit sur les médias sociaux, au téléphone, par écrit ou en personne peuvent mener à des accusations criminelles ».
En réaction à ces arrestations, la mairesse de Longueuil, Sylvie Parent, déclare : « La violence, incluant la violence écrite ou verbale, n’a pas sa place dans une société démocratique. On peut et on doit pouvoir exprimer son désaccord dans le respect des individus et des institutions. Avec la technologie et les réseaux sociaux, il est facile d’agir sous le coup de l’impulsion, mais on doit être conscient de la portée et surtout des conséquences des propos que l’on tient. »
Elle confie également que « derrière la mairesse, il y a un humain ».