Hydro-Québec a procédé lundi à l’inauguration de ses deux premières centrales photovoltaïques sur la Rive-Sud, à La Prairie et Varennes, composées de quelque 30 000 panneaux solaires.

Ces centrales vont permettre à Hydro-Québec de déterminer si cette technologie qu’est l’énergie solaire est adaptée au climat québécois, à son parc de production et à son réseau de transport.

D’une puissance modeste, les installations produiront à elles deux pas plus de 16 gigawattheures (GWh) par année, soit l’équivalent de la consommation de 1 000 foyers.

Les emplacements utilisés sont des terrains situés en zones industrielles appartenant à Hydro-Québec, notamment le Centre de recherche d’Hydro-Québec de Varennes et l’espace de l’ancienne centrale thermique de La Citière à La Prairie.

L’infrastructure de La Prairie porte le nom de Gabrielle Bodis, première femme ingénieure diplômée de Polytechnique Montréal et employée d’Hydro-Québec pendant plus de 35 ans.

Celle de Varennes a été baptisée la centrale Robert-A.-Boy, premier ingénieur francophone d’Hydro-Québec et sixième patron de la société d’État.

En plus de produire de l’électricité grâce à une nouvelle source d’énergie renouvelable qu’est le rayonnement solaire, ce projet d’étude cible d’autres objectifs, dont le développement des connaissances d’Hydro-Québec en matière de production photovoltaïque, l’évaluation de la production d’énergie solaire et des effets sur le réseau électrique et la gestion du parc, et la définition des meilleures technologies photovoltaïques pour les conditions québécoises.