2024 sera une belle année pour les mariages, selon une entreprise spécialisée en robes de mariées
Photo La Boutique Champagne |
La Montérégie semble se préparer à un retour en force des mariages en 2024, après avoir traversé une période de déclin historique en 2020, impact par la pandémie mondiale, selon les données récoltées par La Boutique Champagne, une entreprise de Saint-Hyacinthe spécialisée en robes de mariées.
Le nombre d'unions devrait connaître une croissance significative cette année, révèle la présidente de la boutique, Cassandra Bourret.
En effet, après avoir chuté à un niveau sans précédent, le Québec a lentement commencé à retrouver son élan, passant de 11 350 mariages en 2020 à 22 850 unions en 2022, une tendance qui s'est consolidée en 2023. Cette année, les experts prévoient près de 28 000 mariages, ce qui indique un retour vers la croissance dans tous les secteurs de l'industrie nuptiale.
Des mariages personnalisés
Mme Bourret a souligné l'optimisime régnant dans le secteur des robes de mariées précisément, notant une augmentation des demandes d'information et des prises de commande depuis le début de l'année. Sa boutique, qui se distingue en offrant des créations sur mesure entièrement confectionnées au Québec, s'attend à une année prometteuse.
« Les gens ont de plus en plus d'intérêt pour la personnalisation de leur mariage, que ce soit par rapport à leur robe ou l'endroit de la cérémonie. En 2024, tout est plus accessible », explique-t-elle.
Cette reprise est également porteuse d'espoir pour l'économie québécoise, avec des prévisions de revenus avoisinant les 750 millions de dollars pour l'industrie du mariage, effaçant ainsi les pertes importantes subies en 2020. Les tendances pour 2024 mettent en avant des mariages personnalisés et des expériences uniques, offrant aux artisans locaux l'opportunité de se démarquer sur la scène mondiale.
Un contexte économique difficile
Cassandre Bourret n'est pas sans ignorer le contexte économique dans lequel évoluent les futurs mariés. Elle a d'ailleurs noté que ses clients semblent désormais privilégier la location d'une robe plutôt que l'achat.
« Avant, j'avais à peu près deux clientes sur toi qui allaient acheter leur robe. Maintenant, ça se rapproche d'une cliente sur deux », indique la présidente.