Exo souligne son 5^e anniversaire : la création de l'organisme de transport en commun a amené plusieurs changements sur cette période.

La société a été créée en 2017 pour remplacer les 13 organismes appelés Conseil intermunicipal de transport (CIT). Ceux-ci assuraient jusqu'alors la gestion des lignes d'autobus des régions où ils se retrouvaient. En ce qui a trait au réseau de trains de banlieue, c'est l'Agence métropolitaine de transport (AMT) qui en avait la gestion avant qu'elle ne soit également reprise par exo.

Après avoir procédé à cette transition, l'organisme a dû composer avec la pandémie de COVID-19. Le directeur général d'exo, Sylvain Yelle, « [admet] que les dernières années ont été remplies de défis, tant pour exo que pour le transport collectif en général. Je suis particulièrement fier de l’engagement démontré par les employés et les équipes d’exo qui ont su les surmonter. »

Pour les années à venir

Questionné à savoir ce qui attend exo pour les prochaines années, le conseiller aux relations médias de l'organisme, Jean-Maxime St-Hilaire, indique qu'exo misera notamment sur l'électrification de son parc d'autobus. Au total, 338 millions de dollars seront investis dans une première phase par Québec et Ottawa. Cela permettra d'amorcer la transition vers un parc d'autobus 100 % électrique.

L'arrivée du Réseau express métropolitain, dont le secteur de la Rive-Sud devrait entrer en activité d'ici l'automne 2022, occupera également l'énergie d'exo, qui devra procéder à une refonte du service d'autobus de quelques secteurs de la Rive-Sud pour s'arrimer à l'offre du train de la Caisse de dépôt et placement du Québec.