Agression armée à Longueuil : la victime succombe à ses blessures
Photo : SPAL |
Un homme de 56 ans qui a été poignardé mercredi soir vers 20h, dans un immeuble sur la rue Saint-Gérald, dans l’arrondissement Lemoyne, à Longueuil, a succombé à ses blessures. Le suspect dans cette affaire, un homme de 68 ans, devrait comparaître dans la journée au palais de justice de Longueuil, et il pourrait faire face à des accusations de meurtre.
Selon le Service de police de l'agglomération de Longueuil (SPAL), un conflit qui a éclaté entre les deux individus aurait dégénéré, et ensuite mené à une agression armée. La victime, grièvement blessée lors de l'attaque, a été rapidement transportée à l'hôpital, où elle a succombé à ses blessures un peu plus tard, soit jeudi en matinée.
Le suspect a été rapidement maîtrisé et arrêté par les patrouilleurs du SPAL, qui indique que « la nature et les circonstances de cette attaque restent à être précisés ». La scène de crime établie par ses effectifs afin de mener l'enquête a été levée, et la rue Saint Gérald, où se sont déroulés les événements, a été rouverte à la circulation.
Selon des informations récoltées par TVA Nouvelles, la victime et le suspect, qui habitaient le même bloc appartement, étaient souvent en conflit, et le SPAL aurait déjà mené plusieurs interventions à leur adresse dans le passé. Les deux hommes étaient sont donc connus des services policiers. Le SPAL invite toute personne détenant des informations sur cet événement à communiquer avec ses agents en composant le 911 ou en communiquant avec la Ligne Info-Azimut.
Rappelons qu'un autre événement de nature criminelle de cette envergure a eu lieu à Longueuil la semaine dernière, soit le 4 janvier, lorsque trois suspects se sont introduits par effraction dans un domicile, où se trouvait une femme et un homme, tous deux dans la cinquantaine, ainsi qu'un enfant. Le trio, qui a frappé l'homme avec une arme blanche, s'est échappé avec de l'argent volé ainsi que le véhicule de la victime, qui a été retrouvé plus tard. Le SPAL indiquait que « les suspects pourraient avoir voulu viser une autre personne ».