Boisé des Hirondelles: la Cour supérieure conclut à une « expropriation déguisée »
La Ville de Saint-Bruno-de-Montarville a annoncé prendre acte du jugement de la Cour supérieure du Québec en lien avec le dossier du boisé des Hirondelles, jugement qui conclut à une « expropriation déguisée » de la part de la Ville.
Le jugement donne donc raison à Sommet Prestige Canada (SPC), dans cette affaire qui oppose l'entreprise immobilière du sénateur Paul J. Massicotte à la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville depuis 2014. C'est le maire de l'époque, Martin Murray, qui avait débuté le combat afin de protéger le site, sur lequel se trouve l'espèce rare du ginseng à cinq folioles. Le juge Lukask Granosik indique notamment dans son verdict que les réglementations passées sous l'administration municipale de M. Murray avaient pour but de procéder à l'expropriation de Sommet Prestige Canada.
Ainsi, Saint-Bruno-de-Montarville devra payer une indemnité à l'entreprise, somme qui devrait s'élever à plusieurs millions de dollars. L'actuel maire de Saint-Bruno, Ludovic Grisé Farand, a réagi à la décision en indiquant que « la Ville et le conseil municipal prendront le temps nécessaire pour bien analyser ce jugement et en mesurer la portée. Soyez assuré qu’une fois le processus judiciaire terminé, je vais commenter ce dossier majeur que nous héritons de l’administration Murray ».
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