L'usine de Nano One à Candiac est le seul endroit en Amérique du Nord qui effectue la production de LFP.  Le LFP, un composant utilisé pour la production de batteries, propose une alternative aux batteries de lithium-ion, et est notamment utilisé par Tesla pour alimenter ses voitures électriques.

La compagnie de Vancouver, spécialisée dans la production de matériaux pour batteries, avait acquis l'usine de Candiac en 2022. Cette dernière, en activité depuis 2012, appartenait précédemment à l'entreprise britannique Johnson Matthey.

Les batteries LFP sont de plus en plus populaires, car elles détiennent de nombreuses caractéristiques avantageuses telles que l'asbence de cobalt et de nickel dans leur composition, et en plus d'avoir une longue durée de vie, elles sont résistantes au surchuaffage, les rendant plus sécuritaires que les batteries au lithium-ion.

Un autre investissement américain dans la filière québécoise des batteries 

L'investissement a pour but de renforcer la sécurité énergétique en au Canada et aux États-Unis en développant un réseau de production locale de LFP, alors que le marché est présentemment dominé à 95% par la Chine. Nano One Material Corps indique sur son site web que « le projet répond également aux besoins du secteur de la défense en soutenant la validation des produits et les ventes potentielles auprès de clients, comprenant des fournisseurs du gouvernement américain ».

Cet investissement du Pentagone semble s'enligner avec son injection de 11 millions de dollars en mai dernier dans La Loutre, le projet de mine de Graphite de Lomiko Metals, dans les Laurentides. Le graphite est un composant important dans la création de batteries au lithium, car il compose le pôle négatif de ces dernières. 

Le projet d'accélération de production dans les usines de Candiac et de Burnaby en Colombie-Britannique sera donc en vigueur pour la période du 1er juillet 2024 à 2026.