Classement des pires routes de la Montérégie: la Rive-Sud se démarque
(Photo: archives TVRS) |
Un palmarès des pires routes de la province a été établi pour l'année 2023 par CAA-Québec: plusieurs routes de l'agglomération de Longueuil se classent parmi les pires de la Montérégie.
Bien qu'elles ne se soient pas classées parmi les pires de la province, les routes de certaines villes ont su se démarquer dans leur région. Ainsi, CAA indique le chemin de Chambly, à Longueuil, se trouve au deuxième rang du palmarès. Cette route devrait d'ailleurs subir des travaux à compter de la mi-juin, lesquels visent à procéder à des changements en termes de disposition des voies de circulation, mais également à ce que la chaussée soit complètement refaite.
La route qui suit en troisième position est le boulevard Taschereau, à Brossard, lui-même suivi du chemin Salaberry, à Carignan et de la Grande Allée, à Longueuil, qui se classe cinquième pour l'ensemble de la région.
Pire au Québec qu'ailleurs?
Afin de tenter de mieux comprendre ce qui fait en sorte que la province a la réputation d'avoir des routes de piètre qualité, CAA-Québec s'est entretenue avec deux professeurs spécialisés dans l'étude des routes: Alan Carter, du laboratoire sur les chaussées et les matériaux bitumineux à l'École de technologie supérieure et Guy Doré, professeur titulaire à la Faculté de génie civil de l'Université Laval.
Les deux hommes indiquent d'abord que les études faites sur le sujet placent le Québec en queue de peloton comparativement aux autres provinces canadiennes, mais qu'il n'y a pas de base de données claire qui pourrait être utilisée à des fins de comparaison de l'état des routes à travers le pays. Guy Doré ajoute également que « la comparaison est cependant fortement biaisée par le fait que les Québécois voyagent sur des routes locales et régionales du Québec avant de traverser aux États-Unis ou en Ontario, où ils circulent sur les réseaux majeurs ».
Alan Carter mentionne pour sa part que l'État devrait « investir davantage pour empêcher la dégradation du réseau. Les investissements actuels permettent tout juste de maintenir l’état du réseau. »