COVID-19 RIVE-SUD : La situation continue de s’améliorer
La Montérégie compte à l’heure actuelle 765 cas actifs. C’est le bilan le plus bas depuis que la Direction de Santé publique (DSP) de la Montérégie a commencé à publier cette donnée, en septembre dernier.
Durant le janvier, la région dénombrait près de 4 000 cas actifs. Cq ui veut dire que la situation épidémiologique s’améliore. D’ailleurs, la directrice de Santé publique de la Montérégie, Dre Julie Loslier, observe « des taux globaux actuels plus proches de l’orange que du rouge ».
Depuis le début de la pandémie, 42 340 personnes ont contracté la COVID-19 dans la région, et 1 487 en sont mortes, dont 12 sont survenues la semaine dernière.
Du 28 février au 6 mars, la Montérégie a enregistré 528 nouvelles infections au coronavirus, ce qui représente une moyenne de cas quotidiens de moins de 100. Une autre donnée encourageante quand on pense que cette moyenne se situait à 300 il y a deux mois.
En date du 7 mars, les hôpitaux de la Montérégie comptent 83 personnes hospitalisées, dont sept en soins intensifs. L’hôpital Anna-Laberge soigne actuellement 40 patients COVID-19, l’hôpital Pierre-Boucher, 16, et l’hôpital Charles-Lemoyne le même nombre. Les autres hôpitaux du territoire en ont moins de cinq.
Le nombre d’éclosions est passé de 90 à 81 dans la dernière semaine. Plus précisément, on recense 39 éclosions en milieu scolaire, soit la moitié de toutes les éclosions de la région, 25 en milieu de travail, 12 en milieu de vie fermée ou de soins et 5 en milieu de garde.
Finalement, la vaccination continue de s’accélérer en Montérégie, avec 69 801 doses administrées et près de 50 000 rendez-vous donnés aux aînés et leurs proches pour recevoir le vaccin dans une clinique du territoire.
D’ailleurs, les personnes âgées de 75 ans et plus vivant en Montérégie peuvent dès maintenant prendre rendez-vous pour se faire vacciner, par Internat au quebec.ca/vaccinCOVID ou par téléphone au 1 877 644-4545.
Tous les résidents de CHSLD et de résidences privées pour aînés ont obtenu une première dose de vaccin.
Inquiétudes et préoccupations
La Dre Julie Loslier trouve les données relatives à la COVID-19 de plus en plus encourageantes. Néanmoins, elle s’inquiète de la présence de variants plus contagieux sur le territoire.
« La majorité des éclosions et de la circulation du virus et des variants se fait dans les écoles. J’espère que le masque obligatoire pour les plus jeunes va permettre de changer la donne », souligne Dre Loslier.
Également, la semaine de relâche peut avoir deux impacts. Un impact positif si les Québécois ont respecté les règles sanitaires, car les jeunes ne pouvaient plus se contaminer, ou un impact négatif, comme ça a été observé au retour du congé des Fêtes avec une hausse fulgurante du nombre de cas.
« Je me croise les doigts pour que les indicateurs restent comme ils sont afin qu’on puisse assouplir les mesures », conclut Dre Julie Loslier.