Des centaines d’étudiants de Longueuil marchent pour le climat
Ils étaient plusieurs centaines d’étudiants lundi à prendre la rue à Longueuil pour se joindre aux dizaines d’autres marches pour le climat à travers le Québec.
Les étudiants de l’école secondaire Charles-Lemoyne ont été les premiers, à 9 h 30, suivi des étudiants du Collège Notre-Dame-de-Lourdes et du Collège Durocher à 11 h 30, et des élèves de l’école primaire Félix-Leclerc à 12 h 45. Des citoyens et des familles se sont également joints aux élèves.
Il s’agissait d’une première marche conjointe pour le Collège Notre-Dame-de-Lourdes et le Collège Durocher Saint-Lambert alors qu’ils ont mis de côté leur rivalité pour prendre d’assaut les rues. « Quand on parle de climat, il y a d’autres choses en jeu que nos allégeances respectives. On trouvait que c’était un très beau message à envoyer à nos communautés », a affirmé Francis Roy, directeur général du Collège Durocher Saint-Lambert.
La marche est une idée originale d’une étudiante finissante de Notre-Dame-de-Lourdes, Clarisse Pelletier, qui a décidé de l’organiser dans le cadre de son projet personnel.
Elle soutient que les gestes individuels, comme la diminution de la consommation de viande et une plus grande utilisation des transports en commun, sont un premier pas pour les citoyens qui veulent s’impliquer, mais l’intervention des gouvernements est primordiale pour la sauvegarde de l’environnement. « Je pense qu’on ne prend pas la crise climatique [au sérieux]. Il n’y a pas assez d’actions entreprises par le gouvernement et par les citoyens. Certains ne sont même pas conscients de ce qui se passe », a affirmé la Mme Pelletier.
La jeune femme fait également partie du club environnemental de l’école qui a mis en place plusieurs mesures dans la dernière année : l’achat d’un lave-vaisselle ainsi que le bannissement des assiettes jetables et des bouteilles d’eau.
La direction des deux collèges a accepté que les jeunes manquent deux périodes de classe pour cette occasion exceptionnelle. « On ne voulait pas fermer l’école ou décréter une journée pédagogique, mais je pense que ce qu’on veut aussi c’est d’encourager les jeunes à s’impliquer socialement. On parle souvent du fait que nos jeunes sont démotivés et dépolitisés, mais je pense qu’au contraire c’est une occasion de faire de l’éducation citoyenne et de les encourager dans leur implication », affirme Mme Marcotte.