Des poules urbaines dans plusieurs villes de la Rive-Sud
Plusieurs villes de la Rive-Sud autorisent nouvellement la garde de poules pondeuses, chez soi, dans une optique d’agriculture urbaine et d’autosuffisance alimentaire.
C’est le cas de la Ville de Longueuil, qui a apporté les modifications nécessaires à son règlement de contrôle d’animaux lors de la séance du conseil municipal du 16 juin dernier. Cette modification accorde donc la garde de poules sur le territoire, mais uniquement où l’établissement d’un poulailler urbain est autorisé. Un maximum de cinq poules sera permis par propriété.
Néanmoins, rappelons que seuls les arrondissements du Vieux-Longueuil et de Saint-Hubert disent « oui » à cette approche, tandis que Greenfield Park continue de rejeter l’idée.
La Ville de Saint-Amable a pour sa part autorisé deux projets pilotes d’agricultures urbaines : la garde de poules et les potagers en cours avant. « Les changements climatiques, l’insécurité alimentaire, la volonté de faire sa part pour réduire son empreinte environnementale, le plaisir de cultiver, de manger frais, d’être près de la nature sont parmi les raisons qui encouragent la pratique de l’agriculture urbaine et stimulent l’intérêt des citoyens pour ces pratiques » justifie la Ville. Ici aussi il faut utiliser un poulailler pour garder les volailles, et le propriétaire doit avoir au moins deux poules et pas plus de cinq.
À Saint-Constant, le conseil municipal a adopté le 16 juin dernier un règlement pour la mise en place d’un projet pilote pour autorisés les résidents à élever des poules dans leur cour. En tout, 70 ménages participeront à ce projet et pourront accueillir jusqu’à six poules, selon la superficie de leur terrain. De plus, les volailles devront impérativement avoir un abri pouvant toutes les loger, en plus d’être constitué d’une volière et d’un poulailler.
Ce printemps, la Ville de McMasterville a elle aussi adopté un projet pilote qui se déroule du 1er mai 2020 au 30 avril 2021. Au total, 15 propriétaires de maison unifamiliale ou d’habitation unifamiliale jumelée ont le droit de posséder trois poules sur leur propriété.
Pour toutes les villes, toute activité commerciale relative à la garde de poules est formellement interdite afin d’encourager l’autosuffisance alimentaire. De plus, chaque municipalité exige un couvre-feu pour rentrer les poules dans leur abri, et d’autres modalités peuvent s’appliquer avec cette pratique.
Des permis sont également nécessaires.
Il est donc important de bien s’approprier les règlements de sa ville respective pour exercer cette forme d’agriculture urbaine en bonne et due forme.
D’autres villes
Sur la Rive-Sud, de nombreuses villes autorisent déjà cette pratique, notamment Saint-Bruno-de-Montarville, Contrecœur, Beloeil, Carignan et Chambly.