Plusieurs villes sur la Rive-Sud invitent les citoyens à ne pas couper leur pelouse durant le mois de mai, une initiative qui vise à protéger certaines espèces d'insectes dont les populations s'éteignent de plus en plus rapidement.

Parmi lesdites espèces à conserver, on compte les abeilles, les bourdons et les papillons. Selon l'entreprise Miel & Co, qui a créé le Défi pissenlits, 35% des produits qui se trouvent dans notre garde-manger dépendent de ces pollinisateurs. Ainsi, « sans leurs précieux services de pollinisation, on pourrait dire adieu à notre précieux café du matin, à l'abondance de fruits, de légumes et de noix », dit la compagnie québécoise. « Alors que le taux d'extinction des pollinisateurs est de 100 à 1000 fois plus élevé que la normale, il est temps d'agir pour les aider ».

La liste des villes de la Rive-Sud qui ont choisi de répondre à l'appel ce printemps inclut entre autres Saint-Bruno-de-Montarville, Saint-Constant, La Prairie, Boucherville, Sainte-Julie, Saint-Basile-le-Grand et Saint-Lambert. Ainsi, il serait normal que vous voyiez la pelouse de certains terrains municipaux qui ne serait pas tondue durant le mois de mai, puisque cela fait partie des mesures mises en place par les admnistrations municipales pour se joindre au défi.

Reprendre la tonte en juin

Or, comme le mentionne la Ville de Saint-Bruno sur le sujet, « à la fin du mois de mai, d’autres espèces végétales commencent leur cycle de floraison et prennent le relais pour offrir un « garde-manger » continu aux pollinisateurs. De leur côté, les herbes hautes ne constituent pas une source de nourriture ou un meilleur habitat pour la faune et les insectes. Elles peuvent également causer des problèmes de santé publique, comme la rhinite saisonnière, et favoriser la présence des tiques. C’est pourquoi il est important de reprendre la tonte de la pelouse dès juin. »