Deux organisations rivesudoises reçoivent une certification du mouvement VÉLOSYMPATHIQUE
La Ville de Sainte-Julie et le cégep Édouard-Montpetit de Longueuil reçoivent une certification du mouvement VÉLOSYMPATHIQUE pour leurs initiatives de promotion du vélo.
Le mouvement VÉLOSYMPATHIQUE initié par Vélo Québec encourage les collectivités et les organisations à faire du vélo une réelle option en matière de transport et de loisirs pour tous.
Les certifications permettent de reconnaître les efforts des organisations qui mettent en places des initiatives pour favoriser la mobilité activité et durable sur leur territoire ou au sein de leurs employés. Les instances qui souhaitent obtenir une certification doivent remplir certains critères établis par le mouvement en matière de pratique du vélo.
La Ville de Sainte-Julie a obtenu la certification argent de la catégorie Collectivité, notamment parce qu’elle possède une politique d’aménagement axé sur les cyclistes, un comité consultatif vélo, un plan de développement de la pratique du vélo utilitaire, ainsi qu’un financement réservé pour les initiatives de vélo.
La Ville a également mis en place plusieurs initiatives d’éducation au vélo pour la communauté, en plus de participer au mois du vélo et d’organiser des événements de promotion du cyclisme.
Toutefois, la Ville de Sainte-Julie possède un faible nombre de stationnements pour les vélos, n’a pas de système de vélo-partage et propose peu d’initiatives qui impliquent la police pour la sécurité des cyclistes sur le territoire.
À titre informatif, la Ville de Sainte-Julie a un ratio de son réseau cyclable de 38 % par rapport à son réseau routier.
Le cégep Édouard-Montpetit a pour sa part reçu la certification or de la catégorie Campus, notamment pour ses installations à destination pour les cyclistes, ses formations continues de ressources responsables du vélo, sa promotion du vélo auprès des employés, des étudiants et de la communauté.
Le cégep a également mis en place des outils d’éducation pour les étudiants et les employés, en plus de détenir un plan de développement de la pratique du vélo, ainsi que des ressources humaines rémunérées et un comité consacrés au vélo.
Toutefois le cégep a lui aussi un faible nombre de stationnements pour vélos, selon le mouvement, n’a pas de système de vélo-partage, et propose peu d’initiatives d’incitatif financier.
« Les collectivités engagées dans le mouvement VÉLOSYMPATHIQUE font figure de précurseures, affirme Jean-François Rheault, président-directeur général de Vélo Québec. Elles montrent la voie à tous les milieux qui veulent améliorer la qualité de vie de leurs citoyens en leur offrant plus d'options de mobilité, et en leur permettant un mode de vie plus actif, en plus de s’attaquer concrètement aux défis reliés aux changements climatiques. »
Tous les candidats qui souhaitent participer au mouvement VÉLOSYMPATHIQUE reçoivent un rapport de rétroaction faisant état de recommandations qu'ils pourront mettre en œuvre afin de poursuivre leurs efforts.