Le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Est (CISSSME) a indiqué que l'éclosion du champignon Candida auris est terminée à l'hôpital Pierre-Boucher.

Deux personnes auront contracté le champignon mortel durant cette éclosion. L'une d'elles est décédée, mais sa mort n'a pas été causée par le pathogène. Le patient porteur se trouve toujours à l'hôpital et est en isolement, ce qui fait en sorte que les mesures de précaution supplémentaires sont maintenues pour le moment.

L'unité dans laquelle se trouve le porteur maintiendra des mesures additionnelles de protection et de dépistage des patients jusqu'à 4 semaines après le départ du patient atteint. 

Menace pour la santé publique mondiale

Selon la santé publique du Canada, c'est au Japon que ce champignon a été décrit pour la première fois, en 2009. Depuis, il aurait été signalé dans 17 pays et sur cinq continents. Il fait partie de la catégorie des levures et est résistant à plusieurs antibiotiques. Les Centers for disease control (CDC), aux États-Unis, indiquent que plus d'un patient sur trois qui contracte ce champignon risque d'en mourir. Ce pathogène serait d'ailleurs particulièrement présent chez des patients dans les hôpitaux et les centres pour personnes âgées. Il se transmet par les objets et les surfaces et peut y rester pour plusieurs semaines.

À l'hôpital Pierre-Boucher, les surfaces sont décontaminées avec des produits chlorés depuis le 15 septembre. Le CISSS de la Montérégie-Est indiquait le 22 septembre que « l’hygiène des mains et une bonne désinfection du matériel utilisé demeurent la meilleure protection et aucune autre mesure supplémentaire n’est nécessaire pour l’instant pour les unités qui ne sont pas concernées par l’éclosion. »