L'Union des producteurs agricoles de la Montérégie demande du soutien supplémentaire du gouvernement
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Image : TVRS |
Lors de leur assemblée générale annuelle qui se tenait le jeudi 2 octobre au club de golf Le Parcours du Cerf à Longueuil, l'Union des producteurs agricoles de la Montérégie (UPA) souhait mettre de l'avant des problématiques importantes et demander un meilleur soutien de la part du gouvernement.
L'enjeu principal ayant été soulevé par le président régional de la Fédération de l'UPA de la Montérégie, Jérémie Letellier, est la Bourse du carbone qui selon lui nuit au secteur agricole de la région.
« Les entreprises agricoles d’ici sont mises à mal depuis plusieurs années par le contexte économique et doivent de plus composer avec une incertitude accrue depuis les dernières élections américaines et les tarifs douaniers mis en place. Sans compter qu’elles ne bénéficient pas du soutien nécessaire à la transition écologique imposée par les gouvernements dans le contexte climatique actuel. Moins de 4% des fermes ont bénéficié d’un soutien du fond d’électrification et des changements climatiques du Québec depuis 2013 », a expliqué M.Letellier.
Selon lui, les producteurs et productrices agricoles de la Montérégie et du Québec doivent suivre des exigences au niveau de leur pratique et des réglementations plus contraignantes qu’ailleurs sur le continent.
« En soi de vouloir agir dans le cadre d’urgence climatique est une bonne chose mais le secteur agricole ne peut pas être laissé à lui-même pour se faire. Le gouvernement intervenir », a-t-il expliqué.
Selon M.Letellier, les fermes québécoises sont dans l'obligation de payer une taxe carbone imposée par leurs fournisseurs sur leurs factures de propane de diesel ou gaz naturel.
« Dans un secteur comme l’agriculture où aucune alternative fiable existe encore pour remplacer les carburants fossiles cette politique devient tout simplement un fardeau injustifié qui nuit du même coup à la compétitivité des entreprises québécoises. Nous demandons donc au gouvernement de rembourser au entreprise agricole les sommes versées dans le cadre du SPEDE et de procéder au remboursement automatique de toutes sommes facturées dans le futur », a ajouté M.Letellier.